Elle était un des points d'attention de la première journée de la nouvelle Assemblée nationale. Marion Maréchal-Le Pen a été remarquée dans l'hémicycle du Palais Bourbon. Parce que benjamine, et surtout, parce que députée du Front national.
A la faveur de son jeune âge, l'élue d'extrême droite accompagnait au Perchoir le doyen de l'Assemblée national, François Scellier, et a exerccé en tant que scrutatrice lors du vote pour la présidence. Parmi les députés, il y a ceux qui lui ont serré la main, et les autres.
Faire la bise, serrer la main, ou ignorer ?
Benjamine de l'Assemblée nationale, Marion Maréchal-Le Pen était à la tribune pour exercer en tant que scrutatrice lors du vote pour la présidence de la chambre basse.
Lors du vote, l'élue du Front national tenait une urne. Les députés ont défilé devant elle afin de voter. Certains ont fait le choix de l'ignorer, d'autres lui ont serré la main, avec plus ou moins de chaleur.
Avec Gilbert Collard, elle est la seule députée élue avec l'étiquette du Front national. Jacques Bompard, étiquette Ligue du Sud, complète le trio de députés d'extrême droite.
La question du comportement à avoir avec le Front national s'est déjà posée du côté de l'Elysée. Fallait-il, ou pas, recevoir Marine Le Pen à la présidence de la République ? François Hollande avait fait le choix de ne pas la consulter avant le G20 et de se contenter des chefs de partis représentés à l'Assemblée nationale.
Les députés vont devoir prendre l'habitude de voir Marion Maréchal-Le Pen dans l'hémicycle. Au cours de la première séance, Olivier Ferrand l'a confondu , via une photo publiée sur Twitter, avec Virginie Duby-Muller, députée UMP.
A voir aussi : la photo NKM/Marion Le Pen , avec un regard furtil entre l'élue du Front national et la députée UMP auteure du Front anti-national , livre contre les idées du parti d'extrême-droite.