Commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Cahuzac : nouvelle audition de Jérôme Cahuzac

Publié à 17h25, le 17 juillet 2013 , Modifié à 17h49, le 17 juillet 2013

Commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Cahuzac : nouvelle audition de Jérôme Cahuzac
(France Télévisions)

BACK DANS LES BACS - Jérôme Cahuzac va devoir revenir à l'Assemblée nationale. Une nouvelle audition par la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire qui le concerne l'attend. 

Les députés en ont décidé ainsi suite à une réunion à huit-clos ce mercredi 17 juillet.

Les membres de la commission d'enquête relative aux éventuels dysfonctionnements dans l'action du gouvernement entre le 4 décembre 2012 et le 2 avril 2013 dans l'affaire Cahuzac souhaitent l'entendre particulièrement sur la réunion tenue à l'Elysée le 16 janvier 2013.

Ce jour là, Jérôme Cahuzac a appris lors d'un rendez-vous à l'Elysée avec le chef de l'Etat, le Premier ministre et Pierre Moscovici, la demande d'entraide fiscale formulée à la Suisse. C'est le ministre de l'Economie lui-même qui l'a assuré devant la commission la veille, alors que l'ex-ministre du Budget avait garanti le contraire aux mêmes parlementaires. 

Les députés de droite réclamaient aussi l'audition du Premier ministre. Mais la gauche, majoritaire, a fait opposition. 

George Fenech, Philippe Houillon, Gérald Darmanin et les députés UMP estiment que compte tenu de la présence du Premier ministre lors de la réunion à l'Elysée du 16 janvier, Jean-Marc Ayrault doit être entendu. En vain. 

La gauche a refusé et les députés de droite s'en servent déjà pour discréditer les conclusions à venir du rapporteur socialiste de la commission d'enquête. 

Au lendemain des auditions de Christiane Taubira, Manuel Valls et Pierre Moscovici, le député UMP Georges Fenech avait jugé "incontournable" d'auditionner le Premier ministre.

"On a obtenu une information essentielle ce mardi: il y a bien eu une réunion le 16 janvier à l'Elysée, à l'issue du Conseil des ministres, entre Pierre Moscovici, Jean-Marc Ayrault, François Hollande et Jérôme Cahuzac lui-même. C'est là que l'on a décidé d'interroger les autorités helvétiques au sujet du compte de l'ex-ministre du Budget", souligne l'élu du Rhône.

L'audition de Patricia Cahuzac, épouse de l'ex-ministre, a également été refusée par les membres de la commission. 

 
Antoine Bayet et Ivan Valerio. 

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