Copé-Fillon : la guerre est lancée !

Publié à 15h41, le 23 mai 2012 , Modifié à 16h13, le 23 mai 2012

Copé-Fillon : la guerre est lancée !
Jean-François Copé et François Fillon au campus d'été de l'UMP (Maxppp).

"Il n'y a plus de leader naturel à l'UMP", déclare mercredi François Fillon dans Le Figaro. Quelques heures plus tôt, Jean-François Copé lançait les hostilités dans Le Monde, affirmant que "Fillon n'a aucun soutien réel".
Le même jour, deux petites phrases qui lancent la bataille entre les deux hommes. La tête de l'UMP est déjà en jeu entre Jean-François Copé et François Fillon.

  1. "Il n'y a plus de leader naturel à l'UMP"

    Sur elections.lefigaro.fr

    La course à l'UMP est lancée. Deux concurrents sont en lice : Jean-François Copé, le patron actuel, et François Fillon, l'ex-Premier ministre. Mercredi, la bataille commence dans la presse. 

    Dans Le Figaro, François Fillon s'exprime sur la prochaine élection à la présidence de l'UMP : 

    Il n'y a plus de leader naturel à l'UMP.

    Le patron actuel de l'UMP, Jean-François Copé appréciera. Pour l'ancien Premier ministre, "depuis le départ de Nicolas Sarkozy, il n'y a plus, à l'UMP, de leader naturel". Il estime donc "qu'il y aura une compétition. Mais la compétition ne signifie pas la division", nuance-t-il. 

    Dans Le Monde, ce même mercredi, Jean-François Copé poursuit le duel à distance : 

    Fillon n'a aucun soutien réel. Le couple Bertrand-Fillon est un couple de circonstance.

    La bataille entre les deux hommes n'attendra donc pas la fin des élections législatives. Pas question pour le secrétaire général de l'UMP de laisser à François Fillon le soin de s'auto-proclamer "chef de campagne". 

    Il a d'ailleurs répondu directement aux attaques de l'ancien premier ministre. Jean-François a invité "tous (ses) amis de l'UMP" à "la sagesse" et à ne "se mobiliser que pour les législatives" : 

    Vraiment, j'invite tous mes amis, toutes générations confondues, toutes sensibilités confondues à l'UMP à suivre ce chemin de la sagesse qui consiste à ne se mobiliser que dans la perspective des élections législatives.

    Sans citer le nom de François Fillon, Jean-François Copé a encore lâché, en direction de son rival, souvent accusé par ses détracteurs de manquer de courage: "La principale vertu d'un responsable politique, c'est le courage!"

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