PETIT KIFF - Officiellement, Bruno Le Maire veut la jouer "propre" et fair-play. Les insultes et autres scuds envers les autres candidtas à la primaire, c'est niet. Auprès du Parisien, mardi 1er mars, le député LR de l'Eure confirme avoir recadré son directeur de campagne Jérôme Grand d'Esnons, qui avait qualifié Jean-François Copé de "cas psychiatrique".
"J'ai resserré les boulons ce week-end. Ces propos agressifs ne se reproduiront plus", assure-t-il. Lundi déjà, un de ses proches confiait au Lab que Grand d'Esnons avait été rappelé à l'ordre par le patron : "Ce n'est pas du tout ce qu'on veut. Bruno veut une campagne propre".
Voilà donc pour les déclarations d'intention. Mais en privé, c'est un peu différent. Car il y a aussi les petites tentations du quotidien, ces petits moments d'égarement où le piquant de la joute politicienne et des petites attaques personnelles reprend le dessus. Dans le même temps, Le Parisien rapporte en effet l'anecdote suivante :
"[Mercredi dernier], de retour de meeting à Vesoul (Haute-Saône), Bruno Le Maire saisissait le magazine 'L'Express' en gare de Besançon : 'Ah ça, j'adore !', s'exclamait-il en découvrant le titre de une : 'Copé veut tuer Sarkozy'.
"
Un petit plaisir (coupable ?) en *léger* décalage avec ses déclarations publiques, donc.
À LIRE SUR LE LAB :
> Jean-François Copé l'insulté répond aux attaques du directeur de campagne de Bruno le renouveau