Notre éditorialiste Olivier Duhamel relève que de grands retraités de la politique critiquent sévèrement leurs successeurs.
Delors, Giscard, Schmidt tirent à boulet rouge
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Ils ne sont plus tout jeunes. A eux trois, ils ont 267 ans : l'ancien président de la République française Valéry Giscard d'Estaing, 86 ans, l'ancien président de la Commission européenne Jacques Delors, 87 ans, l'ancien chancelier allemand Helmut Schmidt, 94 ans. Pourtant, ils sont frais comme des gardons. Et ne se censurent pas.
Valéry Giscard d'Estaing, dimanche sur BFM.TV, critique les Français,
Ivan Valerio l'a relevé sur le Lab. Il juge notre
peuple individualiste et extrêmement tourné vers l'intérêt personnel, et qui ne cherche donc pas l'intérêt collectif.
Jacques Delors, toujours sur BFM TV, critique l'absence d'ambition européenne des dirigeants français :
Vous remarquerez que Mme Merkel a fait allusion à un nouveau traité.
Et, une fois de plus, c'est la France qui dit : "On verra çà plus tard".
Et, début décembre, Helmut Schmidt a critiqué tous les dirigeants politiques,dans un entretien publié par Le Monde le 8 décembre :
L'Europe manque de dirigeants. (…) Il lui manque des personnalités à la tête des Etats nationaux ou dans les institutions européennes (…) qui fassent preuve d'une capacité de jugement adéquate.
Jacques Delors, quelqu'un de très important, a été remplacé à la tête de la Commission européenne par des gens dont personne ne connaît vraiment le nom.
Nul doute que Barroso appréciera Schmidt, Hollande, Delors, et les Français, Giscard.