NAME DROPPING - Jeudi 4 juillet, dans Le Monde, Cécile Duflot avoue avoir "mal" vécu l’éviction de Delphine Batho . Et dit à François Hollande qu’il est "nécessaire de repartir sur un autre pied au sein de ce qui a fait la majorité du 6 mai 2012" tout en demandant "un second souffle" sur les questions environnementales. Des propos forts mais qui n’ont suscité aucune forme de réaction de la part de l’Elysée ou Matignon.
Ce qui n’a pas échappé à l’ex-ministre de l’Ecologie. Invitée de BFM TV ce vendredi 5 juillet, Delphine Batho assume ses propos, assure ne pas avoir "franchi les bornes de la solidarité gouvernementale" et répète ce qu’elle a dit depuis l’Assemblée.
Mais, petit supplément, elle balance.
Et signale ainsi qu’il "y a eu d’autres déclarations de ministres, d’ailleurs pas plus tard que hier", qui en disent beaucoup plus, selon elle, que ce qu’elle a déclaré à RTL mardi dans son interview décisive contre "le mauvais budget" de son (ex)ministère.
S’en suit un nouvel épisode de name dropping, après avoir déjà "outé" se soutiens au gouvernement , avec Cécile Duflot, la ministre écologiste du Logement :
"Par exemple, ce que dit Cécile Duflot, que je partage puisqu’elle dit la même chose que moi, va beaucoup plus loin que ce que j’ai dit mardi matin.
"
Relancée, suite à cette saillie, par Jean-Jacques Bourdin qui lui demande si l’ancienne patronne des Verts aurait aussi du être virée, la réponse fuse :
"Non, c’est moi qui n’aurais pas du être virée. C’est disproportionné par rapport au problème que j’ai posé. Aucun ministre de l’Ecologie ne peut dire que ce budget est un bon budget.
"
Qu’en pense Philippe Martin ?