Dominique Baudis estime que la France a "une part de responsabilité" dans les conditions de travail des ouvriers du Bangladesh

Publié à 12h43, le 10 mai 2013 , Modifié à 13h19, le 10 mai 2013

Dominique Baudis estime que la France a "une part de responsabilité" dans les conditions de travail des ouvriers du Bangladesh
Dominique Baudis, le 16 octobre 2012 (Maxppp).

DEVOIR DE MÉMOIRE - C'est le premier officiel à se saisir du sujet. Dominique Baudis, Défenseur des Droits, et ancien maire UDF de Toulouse, a estimé sur Public Sénat, après la cérémonie de commémoration de l'abolition de l'esclavage que la France porte "une part de responsabilité" après l'effondrement d'un immeuble au Bangladesh, faisant près de 1000 morts.

Dominique Baudis déclare :

On a bien vu ce qui s'est passé au Bangladesh où près d'un millier de personnes ont perdu la vie dans l'effondrement d'un immeuble. Elles travaillaient dans des conditions proches de l'esclavage.

Nous avons une part de responsabilité.

Une responsabilité, mais de quel ordre ? Dominique Baudis vise ici celle des multinationales (et notamment françaises), qui font travailler les ouvriers du textile bangladeshi. Jusqu'alors, seules des personnalités de la société civile s'en étaient émues, appelant les gouvernement à légiférer sur la question.

Du rab sur le Lab

PlusPlus