#pointralliement – Ce n’est pas un ralliement franc et massif mais, à demi-mots, Dominique de Villepin a exprimé sa préférence pour Jean-François Copé face à François Fillon pour la présidence de l’UMP, mardi 9 octobre sur France Info.
Dominique de Villepin dénonce le "piège des 3%"par FranceInfo
Il n’a plus sa carte à l’UMP. Il ne prendra donc pas part au vote pour le futur président du parti. Cependant, Dominique de Villepin a exprimé, à demi-mot, sa préférence pour Jean-François Copé, mardi 9 octobre sur France Info. Le choix de la compétence et de l’amitié pour l’ancien premier ministre :
Chacun connait l’amitié que j’ai pour Jean-François Copé.
Dans la vie, je me détermine toujours par rapport à l’expérience que j’ai des hommes.
Jean-François Copé a été l’un des meilleurs ministres de mon gouvernement.
Pour autant, l’ex futur candidat à l’élection présidentielle, chiraquien comme Copé, porte un regard critique sur la compétition interne au sein de l’UMP. Une compétition source de division d'après lui :
Je regrette que le moment tombe si mal. C’est un mauvais moment pour se diviser.
Mais surtout une compétition source de dérives et de dérapages. Que pense-t-il de la sortie sur les "pains au chocolat" du secrétaire général de l’UMP ? Villepin esquive le sujet, tout en laissant entendre sa désapprobation :
Aujourd’hui, on fait de la politique en voulant parler aux gens de leur quotidien.
Je crois qu’on ferait mieux de faire de la politique en parlant de l’avenir des Français et en trouvant des solutions à leurs problèmes.
A bon entendeur.
Pour autant, il était peu probable que Dominique de Villepin, chiraquien des premières heures et secrétaire général de l’Elysée en 1995, soutienne François Fillon, ancien soutien d’Edouard Balladur -Edouard Balladur qui a d'ailleurs apporté son soutien à François Fillon. D’autant plus que, pendant la dernière campagne présidentielle, les deux hommes avaient échangé quelques amabilités par presse interposée.
A plusieurs reprises, sur le hallal ou sur la gestion de la dette française, DDV avait critiqué fortement le gouvernement de François Fillon. En retour, le Premier ministre de Nicolas Sarkozy avait réagi, jugeant la "capacité de nuisance" de Villepin sans "conséquences".