Ce qu'il faut retenir de #DPDA épisode 2

Publié à 20h13, le 12 avril 2012 , Modifié à 23h15, le 12 avril 2012

Ce qu'il faut retenir de #DPDA épisode 2
Capture d'écran.

Des Paroles et des actes, épisodes 2. Après le passage des cinq premiers candidats mercredi, les cinq autres se retrouvent jeudi soir sur le plateau de France 2. Dans Des Paroles et des actes, Nathalie Arthaud, François Bayrou, Jacques Cheminade, Jean-Luc Mélenchon et Nicolas Sarkozy ne débattront pas. Mais ils se retrouvent face aux journalistes pour un grand oral.

Le Lab vous fait revivre l'émission en cinq images.

  1. Mélenchon fait le match avec Lenglet

    Il n'y avait pas débat  prévu dans Des Paroles et des actes. Mais c'est bien à ça que ce sont livrés François Lenglet, le spécialiste économique du plateau et Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche. Les échanges ont été très animés entre les deux hommes, entre deux petites blagues du candidat. 

    Les discussions ont porté sur le financement des états par les marchés financiers et sur une réforme de la BCE. 

    Mélenchon l'assure, avec lui, la Grèce serait pas dans l'état dans lequel est elle aujourd'hui : 

    Je défends la position de la BCE qui pourrait prêter aux Etats et non seulement aux banques. J'ai tellement raison que si la BCE l'avait fait, la Grèce ne serait pas dans la situation où elle est.

    Les deux hommes se sont vite tendus. "Ne pensez pas à ma place !", a lancé Jean-Luc Mélenchon, qui, ironiquement, s'est demandé s'il aurait droit à un des fameux graphiques de François Lenglet. 

    Mélenchon colle une rose biffe à Lenglet. #dpda

    — Pierre Deruelle (@PierreDeruelle) Avril 12, 2012

    #Melenchonà #Lenglet"Ne pensez pas à ma place" | #DPDA

    — Mehdy Mikkiche (@mehdymikkiche) Avril 12, 2012

    Tensions Lenglet/Melenchon. Mais ça sonne faux. Trop attendu . #DPDA

    — Béatrice Houchard (@beache3) Avril 12, 2012

  2. Arthaud veut mettre les patrons en prison

    Nathalie Arthaud a apporté avec elle un extrait de loi. Pour expliquer que ses propos ne sont "pas grotesques". La candidate de Lutte Ouvrière a expliqué que les patrons voyous pourraient parfaitement aller en prison. Y compris avec la loi actuelle. 

    "Je suis pour contraindre tous ces patrons voyous, et oui, pourquoi pas la prison. Ils violent la loi sur l'égalité professionnelle, par exemple ! Le plus drôle dans cette histoire c'est que la loi, et l'article L-11-46-1 prévoit la prison, justement."

  3. Sarkozy s'en prend à Joly

    Eva Joly avait épinglé Nicolas Sarkozy sur le financement de ses campagne, et le président de la République n'a pas aimé ces remarques. Le candidat de l'UMP a attaqué très fermement la candidate d'EELV. Il a déclaré opposer "le mépris le plus cinglant"à Eva Joly : 

    Joly, cette dame qui viole tous les principes du droit.

    "Quand on pense que cette femme était magistrate, cela fait frémir", a-t-il ajouté. 

    Les images de France Télévisions : 

  4. Cheminade face aux thèses de LaRouche

    Jacques Cheminade a été mis face à son inspiration principal : Lyndon LaRouche. Cet homme politique américain développe des thèses conspirationnistes sur le 11-Septembre, assimile Barack Obama avec Adolf Hitler et estime que la Grande-Bretagne a favorisé l'accession au pouvoir du dictateur allemand. 

    Ici, Jacques Cheminade fait face à cette image de Barack Obama, avec une moustache d'Adolf Hitler. Une image qui, "avec les yeux de 1934", ne choque pas le candidat de Progrès et Solidarité. 

  5. Bayrou d'accord avec Sarkozy : la France ne doit pas devenir l'Espagne

    Je ne veux pas que la France devienne l'Espagne.

    Il y a un point sur lequel François Bayrou est d'accord avec Nicolas Sarkozy, c'est cette petite phrase qui a fait polémique de l'autre côté des Pyrénées. Le candidat du Modem ne souhaite pas que la France devienne l'Espagne et prend notre voisin en contre-exemple économique. 

  6. A suivre dès 21h15

    Suivez le deuxième épisode de #DPDA sur le Lab dès 21h15 ici ...  

  7. Retour sur un non-débat

    Sur lelab.europe1.fr

    Mercredi, les cinq autres candidats se retrouvait sur ce même plateau. Une émission télé, où l'on nous promet "des paroles", et "des actes" mais pas de véritable débat.

    Le Lab a visionné les interventions de cinq des dix candidats : Nicolas Dupont-Aignan, François Hollande, Eva Joly, Marine Le Pen, Philippe Poutou. Petit compte-rendu d'un débat fantôme où chacun monologue pendant vingt minutes et puis s'en va. 

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