DPDA : Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg jouent la mélodie du bonheur

Publié à 21h58, le 28 novembre 2013 , Modifié à 22h29, le 28 novembre 2013

DPDA : Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg jouent la mélodie du bonheur
Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg (Captures France 2)

COM-PLÉ-MEN-TAI-RES - Invités tous les deux de l'émission "Des paroles et des actes", sur France 2,  ce jeudi 28 novembre, Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg ont (sur)joué le "couple assorti", pour reprendre l'expression du ministre du Redressement productif.

 

#  VUS PAR MOSCO :  "NOUS SOMMES COMPLEMENTAIRES"

"Si je disais que nous sommes des clônes, je mentirais", commence le ministre de l'Économie, reconnaissant des importantes différences de "personnalité",  "tempérament", et "parfois de sensibilité".

Chacun dans leurs "fonctions différentes", les deux ministres sont "parfois amenés à débattre", reconnaît pudiquement Pierre Moscovici lâchant l'élement de langage en commun du soir : "Nous sommes complémentaires."

Puis, parlant de lui à la troisième personne, le patron de Bercy décerne des bons points à son collègue dont il "respecte la combatitivité" et "pense que ce respect est mutuel par rapport à l'ampleur des tâches qui sont celles d'un ministre de l'Economie et des finances".

# VUS PAR MONTEBOURG : "NOUS SOMMES UN COUPLE ASSORTI"

Au tour d'Arnaud Montebourg de prendre la parole. "Nous sommes un couple assorti", exerçant des "métiers différents", "on se complète", assure Arnaud Montebourg qui ajoute : "On a besoin l'un de l'autre. On a besoin de se donner la main". "Nous n'avons que quelques cages d'escaliers à franchir" et "on va voir le président de la République ensemble", ajoute-t-il.

Pour parler de son voisin du dessus à Bercy, Arnaud Montebourg déclare :

Quand j'ai à gérer les plans sociaux [...], j'ai besoin du sixième étage.

Sur la fiscalité, [...] j'ai besoin du sixième étage.

# C'EST L'HISTOIRE D'UNE HIRONDELLE 

Arnaud Montebourg ne veut pas se réjouir trop vite sur les bons chiffres mensuels du chômage : "C'est un signe encourageant mais une hirondelle ne fait pas le printemps. Il faut que cette inversion, amélioration soit durable."

"Je vais vous décevoir car nous pensons la même chose", assure Pierre Moscovici concernant le cas du patron de PSA qui a renoncé la veille aux 21 millions d'euros de sa retraite chapeau. "Une hirondelle ne fait pas le printemps", ajoute le ministre de l'économie, reprenant la formule d'Arnaud Montebourg et provoquant un petit rire de son voisin. 

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