Droit de vote des étrangers : une tempête dans un verre d’eau

Publié à 08h50, le 30 janvier 2013 , Modifié à 09h04, le 30 janvier 2013

Droit de vote des étrangers : une tempête dans un verre d’eau
Maxppp.

Notre éditorialiste Olivier Duhamel estime que l’opposition sur-réagit en dénonçant le retour sur le devant de la scène du projet de droit de vote des résidents étrangers aux élections municipales

 

  1. Ayrault se contente de consulter

    Parmi les engagements du candidat Hollande figure le droit de vote des résidents étrangers de longue date aux élections municipales. La droite accuse le pouvoir de relancer le sujet et diviser le pays. 

    Christian Estrosi dérape même sur Europe 1 en disant des étrangers non communautaires, ceux qui sont concernés :  

    Ils haïssent la France.

    En vérité, Jean-Marc Ayrault n’a rien relancé, seulement précisé qu’il allait consulter les présidents des groupes parlementaires sur tous les sujets pour lesquels une révision constitutionnelle est envisagée. 

    S’il avait retiré le droit de vote des résidents étrangers de la liste (statut des magistrats, du président de la République, des anciens présidents, démocratie sociale, suppression de la Cour de justice, etc…), on l’aurait non sans raison accusé d’enterrer ce dernier point sans même vérifier s’il est possible de recueillir la majorité de 3/5èmes des parlementaires. 

     

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