Dans un article extrêmement documenté du Monde, la journaliste Ariane Chemin confirme que le monde politique était parfaitement au courant des frasques aujourd'hui reprochées à Dominique Strauss-Kahn. A gauche, comme à droite, de Nicolas Sarkozy à Julien Dray...
"Fais attention avec les femmes"
Sur lemonde.fr
Nicolas Sarkozy n'a jamais cru à une candidature DSK, apprend-on dans les colonnes du Monde. Car il était au courant de la double vie de DSK, celle que les Français découvrent quotidiennement dans la presse.
- Nicolas Sarkozy aurait déclaré, les yeux dans les yeux à Dominique Strauss-Kahn : "les femmes, fais attention avec les femmes".
- Le président aurait confié à Alain Minc, quand les rumeurs couraient sur une candidature de DSK : "Tu sais bien qu'il ne PEUT pas se présenter."
Nous le savons aujourd'hui grâce aux révélations de Claude Guéant dans le Journal du Dimanche, un policier aurait repéré DSK en 2006 "en fâcheuse posture" aux alentours du bois de Boulogne, haut lieu de prostitution.
- Deux semaine avant le scandale du Sofitel, Bernard Squarcini, le patron du renseignement intérieur assure à DSK quand il croyait encore qu'il allait se présenter : "Le bois de Boulogne, on n'est pas derrière ça. Ce n'est pas mon truc. On ne fera pas une campagne sale. Les services vont la jouer loyale."
- Bernad Debré, député UMP de Paris, quelques heures après l'arrestation de DSK, lâche "c'est un délinquant sexuel". "Deux de mes patients m'avaient raconté à la fin du printemps leurs virées dans un hôtel de Belgique avec DSK, raconte l'élu UMP. 'Ce n'est pas nous qui payons', m'avaient-ils précisé. J'étais épouvanté.
Lire aussi : DSK, l'appel du Quai d'Orsay au procureur sur libération.fr
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