Leur rencontre politique avait tout pour être scellée d'une franche entente cordiale. L'intervention commune en Libye l'a confirmé. Mais les bisbilles franco-britanniques semblent être inéluctables. Entre Nicolas Sarkozy et David Cameron, c'est le gainsbourien "je t'aime moi non plus" depuis plus de dix-huit mois. La preuve en images.
Le "vent" de Sarkozy à Cameron
Sur Daily Mail
Vendredi matin, après les dures négociations du sommet de la zone euroà Bruxelles, Nicolas Sarkozy aurait, selon le Daily Mail, refusé de serrer la main du Premier ministre anglais David Cameron. Suite à des échanges houleux entre le président français et le Premier ministre britannique, le sommet a finalement accouché d’un accord à 17 –sans les Anglais- pour une réforme des traités européens.
La vidéo (mise en boite par LePost.fr) :
"Ferme-la" Cameron !
Sur guardian.co.uk
Toujours concernant la crise de l'euro, lors du sommet de Bruxelles du 24 octobre, le fameux "Tu as perdu une bonne occasion de la fermer!" de Nicolas Sarkozy à David Cameron avait déjà fait grand bruit dans la presse. En effet, alors que le Premier ministre britannique aurait déclaré : "la crise de la zone euro affecte toutes nos économies, y compris celle de la Grande-Bretagne", le président français aurait perdu patience et lâché cette réplique devenue "culte" à son homologue britannique.
La querelle turque
Sur zaman.com
En avril, Nicolas Sarkozy et David Cameron se répondent à distance au sujet de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Le Premier ministre britannique, qui est farouchement favorable au projet, n’avait pas caché son "profond désaccord" avec le président français, lors d’une conférence de presse à Londres.
EXTRAIT
Il y a des choses sur lesquelles le président Sarkozy et moi sommes d’accord, et des choses sur lesquelles nous sommes en profond désaccord, comme l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, que je soutiens fermement.
Sarkozy, le "nain de jardin"
Sur telegraph.co.uk
Au mois de mars 2010, alors que David Cameron n'est pas encore Premier ministre, celui-ci compare le président français à un "nain de jardin" en commentant une photo où les deux hommes prenaient la pose.
Pourtant, tout était bien parti
Sur 20minutes.fr
Et pourtant, leur histoire commençait plutôt bien. A l’issue de son premier déplacement officiel, en mai 2010, le tout nouveau Premier ministre britannique –qui avait choisi la France- avait déclaré "Je pense que nous sommes partis du bon pied". David Cameron aurait même ponctué sa déclaration par une "tape amicale sur le torse de son homologue".
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