VIDÉO - Elle présidente de région, Marine Le Pen promet de "pourrir le gouvernement"

Publié à 09h55, le 10 décembre 2015 , Modifié à 09h55, le 10 décembre 2015

VIDÉO - Elle présidente de région, Marine Le Pen promet de "pourrir le gouvernement"

C’est une Marine Le Pen un *chouïa* grognon qui était sur le plateau de BFM TV-RMC, ce jeudi 10 décembre, multipliant les chamailleries avec Jean-Jacques Bourdin sur de nombreux sujets. Serait-ce à cause des derniers sondages qui la donnent battue par Xavier Bertrand au deuxième tour des élections régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie alors qu’elle comptait 15 points d’avance au premier tour ?

Toujours est-il que la présidente du Front national a joué une partition véhémente. Et notamment sur la question de Calais et des migrants. Sur ce sujet, l’eurodéputée FN, bientôt convoquée pour s’expliquer sur des soupçons de fraude au vote , a promis un enfer au gouvernement au cas où elle serait élue présidente de région. Elle se lance ainsi dans une tirade :

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Je ne laisserai pas au gouvernement une minute de tranquillité. Et la première chose que je ferai c’est que je porterai plainte comme présidente, au nom de la région, contre l’Etat. Vous croyez que ça n’a pas de conséquences économiques ? Qu’est-ce qui va arrêter Calais, cette situation ? Je vais pourrir la vie du gouvernement. Chaque jour de chaque semaine, chaque minute de chaque jour ils entendront parler de moi.

"

Un passage isolé par BFM TV :


Auparavant, elle s’était emportée sur la situation de Calais, affirmant que "les habitants de Calais se retrouvent avec des laissez-passer". "Je crois qu’on n’a pas vu ça depuis la guerre", ajoute-t-elle. Mais, en fin d’émission, Jean-Jacques Bourdin a rectifié cette affirmation après que la maire LR de Calais Natacha Bouchart a appelé la station pour démentir les dires de Marine Le Pen. Et annoncer qu’elle porterait plainte contre celle qui sera candidate "quoiqu’il arrive à la présidentielle" :

[BONUS TRACK] "Je ne suis pas Américaine"

Interrogée sur la comparaison faite par la presse américaine entre elle et Donald Trump, Marine Le Pen s’emporte une nouvelle fois. "La presse française nous compare à Hitler", commence-t-elle par répondre avant de poursuivre, égratignant au passage gratuitement Nicolas Sarkozy :

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Je ne suis pas Américaine, je ne suis pas Américaine, je suis Française et je m’attache à défendre les Français. (…) Je ne suis pas Américaine. Je ne suis pas Nicolas Sarkozy. Je défends en France tous les Français. C’est aussi simple que ça. 

"

Ce qui au Lab, nous a fait penser à ça :

Du rab sur le Lab

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