SHOWTIME - C’est un Arnaud Montebourg en grande forme qui a accompagné Jean-Marc Ayrault en Chine. En grande forme, mais boudeur, selon Le Figaro qui a pointé les distances, physiques, prises par le ministre du Redressement productif avec le chef du gouvernement.
Ainsi, c’est un Arnaud Montebourg qui "observe de loin le cheminement de la petite troupe qui entoure Jean-Marc et Brigitte Ayrault", écrit le quotidien, qui ajoute :
Les jours suivants, Montebourg a eu la même attitude, ne s’approchant d’Ayrault que lors de ses déclarations face caméras ou lorsqu’il s’agissait de sujets directement liés à son portefeuille ministériel.
Rebelote dans un hypermarché français, où le chantre du made in France a "préféré faire bande à part". Des scènes qui ne sont pas sans rappeler celle révélée par le Petit Journal de Canal Plus où Arnaud Montebourg refuse de s’assoir et de poser aux côtés de Jean-Marc Ayrault et Pierre Moscovici. C’était début novembre.
Mais c’est surtout sur la question du nucléaire que le ministre s’est lâché, affirmant, selon un son diffusé ce 9 décembre par Europe 1, vantant le savoir-faire français sur le nucléaire alors que le ministre de l’Ecologie Philippe Martin n’était pas là :
C’est moi le ministre de l’Ecologie. Je le remplace.
Quand on a une équation énergétique où le nucléaire est fort, ça nous permet d’investir massivement dans les énergies renouvelables.
Selon le JDD, Arnaud Montebourg a ainsi répété son credo : à svoir que le nucléaire est une fillière d’avenir. Un propos déjà tenu par le troisième homme de la primaire socialiste qui avait mis le feu aux poudres avec les écolos.
Et Arnaud Montebourg d’affirmer une nouvelle fois :
Ce ne sont pas les écolos qui fixent le la sur le nucléaire, c'est un gouvernement de coalition. (…)
Le nucléaire représentera toujours la moitié au minimum de notre énergie. Le nucléaire est une filière d'avenir.