COMPOL - Il a laissé la sarkozie et ses proches réagir, critiquer et railler l’annonce de François Fillon et son "quoiqu’il arrive". Jean-François Copé, lui, a préféré jouer, ce vendredi 10 mai sur RTL, la carte de l’apaisement. Et a répondu à l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, qui pense à 2017, en invoquant 2014.
S’il assure ne pas avoir été surpris par cette sortie et s’est réjoui que François Fillon ait "rectifié le tir" et précisé qu’il pensait à la primaire de 2016, le président de l’UMP a cherché à se démarquer, en parlant lui des municipales de 2014. Son seul objectif, assure-t-il.
"2017, c’est loin.
A titre personnel, je n’ai qu’une idée aujourd’hui, en tant que président de l’UMP, c’est préparé les élections municipales de 2014.
"
Et d’ajouter :
"C’est très respectable de songer à l’élection présidentielle mais si on veut avoir une chance de la gagner, il faut d’abord être certain d’avoir remporté les municipales de 2014.
La raison est simple : on doit reconquérir le cœur des Français. C’est notre travail aujourd’hui.
"
Pourtant, avant de devenir de manière chaotique président de l’UMP face à François Fillon au terme d’un psychodrame qui a mis l’UMP en branle, Jean-François Copé assumait pleinement ses ambitions pour… 2017 .