Fillon candidat "quoiqu’il arrive" : la riposte des copéistes et des sarkozystes

Publié à 07h41, le 10 mai 2013 , Modifié à 07h41, le 10 mai 2013

Fillon candidat "quoiqu’il arrive" : la riposte des copéistes et des sarkozystes
Marc-Philippe Daubresse, François Fillon et Isabelle Balkany.

François Fillon joue avec la malédiction . En se déclarant candidat "quoiqu’il arrive" en 2017 , l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, en pleine phase d’émancipation, a suscité les critiques et moqueries des proches de Jean-François Copé.

Ainsi, les proches du président de l’UMP ont développé plusieurs arguments pour railler la vraie-fausse déclaration de candidature de François Fillon, faite depuis le Japon un jour férié.

> Premier argument avancé : sa candidature à la primaire de 2016 est un non-événement.

Un sentiment développé jeudi 9 mai au soir sur BFM TV par Marc-Philippe Daubresse :

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Il sera candidat aux primaires. C’est un non-événement puisque Jean-François Copé le sera aussi, Xavier Bertrand aussi.

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"Rien de nouveau sous le soleil levant", a réagi de son côté Brice Hortefeux, cité ce vendredi 10 mai par le Figaro.

> Deuxième argument du secrétaire général adjoint de l’UMP : François Fillon va vite en besogne.

Pour Marc-Philippe Daubresse, les Français n’ont pas encore les yeux rivés sur 2017. Y penser, et plus encore en parler, serait donc prématuré.

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Ou bien c’est un acte manqué, un lapsus et ca montre une certaine obsession pour les présidentielles à un moment où les Français ne sont pas en 2017 dans leur tête.

Ils attendent qu’on s’occupe qu’on fasse reculer le chômage, qu’on s’occupe du déclin du pays… 2017 viendra bien en son temps.

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Une attitude qui faisait écrire à Guillaume Larrivé, un député UMP proche de Brice Hortefeux, sur Twitter :

@gtabard L'appel de Rome venait d'un homme d'Etat volontaire. L'appel de Tokyo vient d'un homme politique velléitaire.

— Guillaume Larrivé (@glarrive) 9 mai 2013

> Enfin, dernier argument mis en avant par les copéistes, mais surtout par les sarkozystes, énervés des prises de distance virulentes de François Fillon à l’égard de Nicolas Sarkozy : Nicolas Sarkozy reste le meilleur candidat de l’UMP.

C’est par ce biais que Marc-Philippe Daubresse a raillé le "quoiqu’il arrive" de François Fillon :

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Nicolas Sarkozy à un moment sera poussé à se présenter et là, M. Fillon ne pourra pas être candidat quoiqu’il arrive.

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Quant à Isabelle Balkany, une proche de l’ancien chef de l’Etat, elle a tweeté une comparaison mettant en lumière une attente envers Nicolas Sarkozy, selon elle plus forte que l’attente suscitée par François Fillon :

Comme tous les élus locaux et militants UMP, dans les rues et sur les marchés j'entends souvent "Sarkozy reviens !" Jamais "Fillon arrive !"

— isabelle Balkany (@ibalkany) 9 mai 2013

 

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