MEME PAS PEUR - Le sarkozysme selon Nicolas Sarkozy : "Etre sarkozyste, c’est accepter la concurrence, on ne peut pas lui reprocher son ambition." L’assertion est signée par l’ancien chef de l’Etat et rapportée ce vendredi 10 mai par le Figaro, en réponse à la sortie japonaise de François Fillon, candidat "quoiqu’il arrive" en 2017. Sous-entendu, même si Nicolas Sarkozy revient dans la bataille politicienne.
Proche de l‘ancien président, Brice Hortefeux a répercuté ce vendredi sur Europe 1 l’argument de Nicolas Sarkozy. A savoir qu’il n’a peur de personne. Et donc pas de François Fillon.
Estimant, comme Jean-François Copé, que "2017, c’est loin", l’ancien ministre de l’Intérieur aujourd’hui eurodéputé UMP a développé cette idée que Nicolas Sarkozy "n’a peur de personne" :
Naturellement, ce n’est pas un engagement, c’est un état d’esprit, il n’a pas peur de grand-chose et il n’a certainement pas peur de la concurrence.
Ce n’est pas un engagement pour l’avenir, c’est un état d’esprit permanent vis-à-vis de tous.
Et le vice-président de l’UMP de renchérir sur Nicolas Sarkozy, qu’il compare à Bill Clinton :
Nicolas Sarkozy reçoit d’innombrables messages amicaux. Il est sans doute, avec Bill Clinton, la personnalité au monde la plus sollicitée pour son expérience et ses analyses. Ca doit être un motif de fierté.
BONUS TRACK : A l’est, rien de nouveau
C’était l’un des éléments de langage de la riposte à l’annonce de François Fillon : en faire un non-événement.
Comme le copéiste Marc-Philippe Daubresse, le sarkozyste Brice Hortefeux a repris le filon.
J’observe que François Fillon a indiqué au Japon qu’il était candidat à la primaire. Pardon de le dire, il n’y a rien de nouveau sous le soleil levant. Ce n’est pas une nouvelle, c’est une confirmation. Il n’y a pas d’élément nouveau.