Énervé contre iTélé, Mélenchon annonce qu’il va "réduire le nombre des chaînes" où il "accepte de se rendre

Publié à 09h20, le 02 novembre 2015 , Modifié à 09h20, le 02 novembre 2015

Énervé contre iTélé, Mélenchon annonce qu’il va "réduire le nombre des chaînes" où il "accepte de se rendre
© AFP

SI J'AURAIS SU... - Trop, c’est trop. Cette dernière matinale d’iTélé, le 28 octobre, a été la goutte d’eau médiatique qui a fait déborder le vase de la patience de Jean-Luc Mélenchon, déjà en froid avec certains médias (n’est-ce pas Le Monde ? ).

Sur son blog, dans un billet publié le dimanche 1er novembre , l’eurodéputé Front de gauche et ancien candidat à la présidentielle exprime son regret d’avoir accepté la matinale de la chaîne info du groupe Canal+. Et il le dit sans ambages :

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Je n’aurais pas dû aller faire cette matinale sur i>Télé. J’y ai perdu mon temps.

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Et de développer, s’en prenant vivement au présentateur Bruce Toussaint qu’il rebaptise "Brice" et dont il critique le "mépris" et "le manque de respect" :

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Questions ineptes, petit sourire condescendant du lecteur de prompteur Brice Toussaint, arrière-plan d’images pourries, bref la totale. Un must de ce qui se fait en termes de mépris et de manque de respect dans un genre d’émission qui doit faire du buzz à n’importe quel prix pour sortir de son espace semi-confidentiel.

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En termes "d’arrière-plan d’images pourries", Jean-Luc Mélenchon fait peut-être référence à la surreprésentation de Marine Le Pen à l’écran pendant son interview, comme l’a remarqué sur Twitter un militant vraisemblablement proche du Front de gauche :

Énervé également d’avoir eu à répondre sur les propos d’Alain Delon défendant Nadine Morano et disant que l’élue LR "a des couilles" , Jean-Luc Mélenchon prévient qu’on ne l’y reprendra plus de sitôt. Et que dorénavant, il allait encore plus scrupuleusement choisir ses passages médias. Il écrit ainsi :

 

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Voilà une expérience qui me décide à réduire encore le nombre des invitations et des chaînes où j’accepte de me rendre. Car pour ce genre de partie, il faut être deux et rien ne m’oblige à accepter de faire le monsieur loyal du spectacle.

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Du rab sur le Lab

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