Jusqu'où ira-t-elle ? Peu importe qu’elle soit exclue des listes pour les élections régionales, Nadine Morano is on fire. Après la polémique autour de ses propos sur la France "pays de race blanche" , l’eurodéputée LR continue de surfer sur la vague médiatique qu’elle a créée. Avec officiellement la primaire de la droite et du centre dans le viseur.
Dans ce rôle-là, elle claque des attaques envers tout le monde. Enfin, tout ceux qui l’ont lâché dans son parti. Nicolas Sarkozy en prend pour son grade, mais Nathalie Kosciusko-Morizet prend cher aussi. En marge de sa réunion publique du dimanche 11 octobre , à Velaine-en-Haye, celle qui soutient que le mot "race" a une signification médicale a ainsi affirmé que la numéro du parti présidé par Nicolas Sarkozy était "socialiste". Tout simplement.
Nadine Morano, en marge du meeting : "@nk_m n'est pas centriste. Elle est socialiste" #ambiance#primaire#LR
— Neila (@Neila) 11 Octobre 2015
Après les premiers frémissements de cette "affaire Morano", Nathalie Kosciusko-Morizet avait condamné ses propos, alléguant que "la République française ne fonctionne pas sur les bases idéologiques de l’apartheid" . Elle s’était également positionné en faveur de sanctions à l’égard de Nadine Morano. Ces deux-là ne partiront définitivement pas en vacances ensemble puisque Nadine Morano a répliqué en réclamant à son tour des sanctions, voire une exclusion, de NKM à cause de son "connard" lancé en direction des climato-sceptiques.
Ambiance ambiance.
A LIRE AUSSI SUR LE LAB :
> Nadine Morano : "Il vaut mieux voter Nadine que Marine"
> "Race blanche" : l'affaire Nadine Morano résumée en une vidéo d'une minute
> Face à Bernard Debré, Nadine Morano soutient que le terme "race" a une signification médicale
> Et maintenant, les 6 carrières possibles de Nadine Morano
> "Race blanche" : Nadine Morano "s'excuse auprès des Français blessés" (mais certainement pas de LR)