Et les partisans de François Fillon inventèrent le huis clos sur Internet

Publié à 18h36, le 21 août 2012 , Modifié à 19h00, le 21 août 2012

Et les partisans de François Fillon inventèrent le huis clos sur Internet
Débat télévisé entre les candidats à la primaire socialiste, le 28 septembre 2011. (MaxPPP)

OXYMORE - Le débat pour savoir s'il faut un débat bat son plein à droite. Ce mardi 21 août au matin, Jean-François Copé, l'actuel secrétaire général de l'UMP a jugé un tel débat "vraiment indispensable" entre les candidats à la présidence du parti.

Tous les regards se sont donc tournés vers François Fillon, le grand favori des sondages. Surprise : les proches de l'ancien premier ministre se disent également partants ... mais avancent de surprenantes modalités.  OK pour un débat "à huis clos [...]diffusé sur le site internet du parti.".

  1. Fillon veut un débat "à huis-clos [...] diffusé sur le site internet du parti"

    Faut-il, oui ou non, organiser, comme les socialistes, un débat entre candidats à la présidence de l'UMP ? 

    Oui pour Bruno Le Maire et pour l'actuel secrétaire général du parti, Jean-François Copé qui a déclaré, mardi 21 août sur BFM TV :

    Je suis très favorable de manière générale à ce qu'il y ait des débats publics.

    [...]

    Je pense que cela sera vraiment indispensable, quels que soient les candidats, une fois que ceux-ci auront reçu les parrainages.

    Oui, mais sous réserve, pour François Fillon. Sur les modalités du débat, l'entourage de l'ancien premier ministre estime, auprès de l'AFP, qu'il pourrait se tenir "à la mi-octobre", pendant la campagne officielle.

    Mais ces proches insistent aussi sur le fait qu'il devrait avoir lieu :

    à huis-clos, devant les militants UMP, et (être) diffusé sur le site internet du parti.

    On ne voit pas pourquoi il devrait être retransmis à la télévision, ce ne sont pas les Français qui votent, mais les militants.

    "Un huis clos diffusé sur internet, c'est assez contradictoire. Nous ne comprenons pas cette grande fébrilité, qui est étonnante et pas à la hauteur des enjeux" réplique un proche de Jean-François Copé, toujours à l'AFP.

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