Dominique Strauss-Kahn n’est plus, appelez-le à présent Mohammed Gil-Darsin. C’est le nom du héros de roman policier, Night Watch, que publie Linda Farstein, directrice de la Special Victims Unit de 1976 à 2002, la section en charge des affaires sexuelles au bureau du procureur de New York, reconvertie à l’écriture de livres, rapporte Le Point ce lundi 13 août.
L’histoire raconte que Dominique Strauss-Kahn, alias Mohammed Gil-Darsin, est métisse, né d’une mère française et d’un père ex-dictateur ivoirien en exil. Il est "riche comme Crésus", marié à une sublime mannequin, et promet d’être bientôt président de la Côte d’Ivoire.
Tout semble assez différent de la vie réelle de l’ancien directeur du FMI. Sauf que le héros du roman policier dirige une grande organisation internationale, le WEB (Word Economic Bureau), et a la réputation d’être un coureur de jupons.
Alors qu’il se trouve dans un hôtel de New-York, une femme de ménage l’accuse de viol. La scène ? La femme de ménage du nom de Blanca Robles, originaire du Guatemala, entre dans la suite de Mohammed Gil-Darsin, pensant qu’il n’y avait personne. MGD sort alors nu de sa salle de bains, et se jette sur elle, selon le témoignage de la femme de ménage, la viole et l’oblige ensuite à une fellation.
Une enquête est ouverte mais le dossier devient de plus en plus trouble par rapport aux diverses déclarations de Blanca Robles, qui sabote sa propre défense en mentant au fur et à mesure. Faute de preuves, le procureur acceptera la libération conditionnelle de MGD.
Arrêtez-vous là si vous ne voulez pas connaître la fin. Dans la version romanesque, alors que MGD vient d’être libéré, fier de sa victoire devant la presse sur les marches du palais de justice, sa femme descend d’une limousine pour l’abattre froidement de quatre balles.
Après ces initiales comme boisson aphrodisiaque, DSK devient donc un héros fictif pour cette spécialiste des affaires sexuelles à la retraite.