Parlez international. Pour Christian Estrosi début juillet, le retour de Nicolas Sarkozy était "un recours si les déchirements [à l'UMP] étaient trop forts". Le message aujourd’hui a changé, et c’est un ami intime en la personne de Brice Hortefeux qui insiste à présent sur la thèse d’un Sarkozy à l’international plutôt qu’à l’UMP.
Dans une interview accordée à Nice-Matin le 12 août, le président de l’association des Amis de Nicolas Sarkozy, affirme que l’ancien chef d’Etat "se tient aujourd’hui éloigné de la vie politique intérieure, même de sa propre famille politique(…) Il suit de près l’actualité internationale et européenne."
Un message également distillé par d’anonymes "anciens conseillers de l’ex-président" dans différents médias durant le mois d’août.
Non à la politique intérieure, oui à l’international
Sur Nice-Matin
Nicolas se tient aujourd’hui éloigné de la vie politique intérieure, même de sa propre famille. Il est attentif aux questions de société. Et il suit de près l’actualité internationale et européenne.
Le discours a changé de tournure. Alors que Christian Estrosi, un proche de l’ancien président, avait déclaré début juillet que Nicolas Sarkozy "pouvait être un recours" et que l’UMP "pourrait en avoir besoin si les déchirements étaient trop forts", Brice Hortefeux insiste aujourd’hui sur la thèse d’un Sarkozy à l’international, et loin "de la vie politique intérieure, même de sa proche famille." C’est le message qu’il fait passer dans Nice-Matin, le 12 août.
D’"anciens conseillers" de Nicolas Sarkozy ont témoigné anonymement durant le mois d’août dans Le Parisien ou encore dans Le Point, pour raconter comment leur ancien leader souhaitait se concentrer sur l’international. L’ex-chef d’Etat participera à des conférences internationales rémunérées à la rentrée, garde contact avec ses anciens homologues, et ne s’exprime publiquement que pour parler de la situation en Syrie.
Nicolas Sarkozy ne se rendra pas non plus à la réunion publique des Amis de Sarkozy, qui se tiendra les 24 et 25 août à Nice, organisée par le député-maire Christian Estrosi.
Brice Hortefeux a aussi tenu à rappeler que l’association des Amis de Nicolas Sarkozy n’aidera en aucun cas un retour de l’ancien chef d’Etat en politique :
Non, c’est clair et net. C’est même une condition sine qua non à l’existence de l’association.