Rachida Dati esquive les questions sur sa fille après un débat sur le TSCG

Publié à 19h05, le 02 octobre 2012 , Modifié à 01h18, le 03 octobre 2012

Rachida Dati esquive les questions sur sa fille après un débat sur le TSCG
Rachida Dati, le 2 octobre 2012. (Geoffrey Bonnefoy/Le Lab)

Elle est venue, malgré la polémique Desseigne. Ce mardi 2 octobre, Rachida Dati est arrivée à 19h tapantes à "La Piscine", un petit bar du 18e arrondissement de Paris pour un débat contradictoire sur le traité budgétaire européen. Face à la maire du 7e arrondissement, Ian Brossat patron du groupe communiste du Conseil de Paris.

Le Lab était présent à cette réunion. Une heure de débat sérieux sur le traité budgétaire européen pendant lequel les organisateurs, qui redoutaient sans doute une question sur l'assignation pour "reconnaissance de paternité" de la petite Zohra, ont precisé avant chaque question du public que celle-ci devait concerner exclusivement le traité européen.

Sitôt le débat terminé, un militant des droits de l'hommes, Leo, s'est agacé de ne pas avoir eu le micro pour poser sa question et a commencé à crier : "je voudrais poser une question!"

La députée européenne, étroitement entourée dee organisateurs, est alors rapidement sortie par une issue de secours, à 5 mètres de la table où elle était installée. Une voiture l'attendait dans laquelle elle s'est engouffrée, sans répondre aux questions des journalistes.

Ce qui donne, en vidéo :  

LePoint.fr avait révélé, un peu plus tôt dans la journée que Rachida Dati a assigné Dominique Desseigne, le P-DG du groupe de casinos et hôtels Lucien Barrière, devant un tribunal civil hors de Paris pour "reconnaissance de paternité".

Rachida Dati, elle, a diffusé, vers 12h30, ce mardi, un communiqué de presse très énervé, notamment accessible sur sa page Facebook, dénonçant le harcèlement des journalistes "à l'affût d'un ragot ou de détails inappropriés", et assure être "plus particulièrement déçue que des femmes journalistes se prêtent également à ces pratiques malsaines d'intrusion par la force dans la vie intime d'une petite fille de trois ans et demi".

La maire du 7è arrondissement et parlementaire européenne ne s'y exprimait toutefois pas sur la réalité de la procédure engagée contre Dominique Desseigne.

Du rab sur le Lab

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