LA PORTE - "On me permettra de ne pas surveiller mes collaborateurs, je ne sais pas ce qu'ils font à une heure du matin". Etienne Blanc décline toute responsabilité et prend une décision radicale. Le président UMP de la Communauté de communes du pays de Gex (Ain), également député UMP, a donc mis fin aux fonctions de son directeur de cabinet, après qu'il fût pincé par les gendarmes en train de taguer un message anti-Hollande, le 28 novembre dernier.
"Hollande, bonnets rouges en colère", avait-il écrit avec un accolyte avant de prendre la fuite, puis de revenir, voyant que les gendarmes fouillaient leur véhicule. Etienne Blanc dit avoir pris sa décision immédiatement, interrogé par Lyon Capitale :
Cette méthode-là ce n'est pas ma méthode. Le général De Gaulle avait une phrase que j'aimais beaucoup. Il disait 'la politique, c'est des coups d'épée, pas des coups d'épingle'.
Ce sont des méthodes que je n'accepte pas. Et c'est la raison pour laquelle dès que j'ai eu connaissance de ces faits, et dès que j'ai constaté qu'ils étaient avérés, j'ai suspendu les fonctions de mon directeur de cabinet.
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Etienne Blanc déplore "une initiative personnelle" qui porte atteinte à sa propre image, mais n'y voit pas "une énorme faute" de la part de son ancien directeur de cabinet. Suffisante en tout cas pour prendre la porte.