NIET - Les manœuvres qui ont débuté à EELV en vue des élections européennes de 2014 ont profondément irrité José Bové. Proposé, par Jean-Vincent Placé, comme tête de liste pour ce scrutin à Paris, l’eurodéputé EELV a opposé une fin de non-recevoir à cette hypothèse parisienne. Et s’est montré agacé par les manigances en cours.
Ainsi a-t-il déclaré à Midi Libre de ce mardi 20 août :
Ce petit cinéma, ce billard à plusieurs bandes, c’est tout ce que je déteste dans la politique.
Et le Larzacien de poursuivre, dénonçant les intentions de le parachuter dans la capitale :
On ne défend pas l’Europe, l’Europe des régions et le fait d’être enraciné sur des territoires pour aller ensuite d’un endroit à un autre, au gré du vent.
Au Parlement européen depuis 2009, José Bové compte en revanche bien rempiler pour un nouveau mandat et a confirmé son intention de briguer, "au nom des Verts européens", la présidence de la commission européenne. Pour remplacer José Manuel Barroso, dont le PS voudrait bien qu’il "dégage", selon le terme employé par Jean-Christophe Cambadélis.
Une hypothèse hautement improbable étant donné les rapports de force au Parlement de Strasbourg.