Européennes: les militants PS du Sud-Ouest refusent de donner une tête de liste à un radical de gauche

Publié à 18h00, le 21 novembre 2013 , Modifié à 18h13, le 21 novembre 2013

Européennes: les militants PS du Sud-Ouest refusent de donner une tête de liste à un radical de gauche
Montage d'Harlem Désir sur BFMTV.

GGGRRRRR - Les militants du Parti socialiste devaient valider, ce jeudi 21 novembre, les listes des candidats qui défendront les couleurs du PS aux élections européennes de mai 2014, et qui a été arrêtée samedi 16 novembre, après une nuit de négocations que plusieurs participants ont décrit au Lab comme très agitée - voire, tenant tout simplement de la "vente à la découpe".

Dans la grande circonscription électorale du Sud-Ouest, il n'en sera rien, à cause d'une fronde des militants socialistes, ainsi qu'en prend acte un courrier de deux secrétaires nationaux du parti révélé par France 3 Midi-Pyrénées sur son site internet.

Cette missive reconnait, noir sur blanc, le coup de gueule des militants des fédérations d'Aquitaine, de Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées, soit au total dix-huit départements, furieux de se voir imposer une tête de liste issue des rangs du Parti radical de gauche - et dont l'identité n'a pas, à ce jour, été arrêtée.

On y lit :

Une large majorité de fédérations (...) nous ont fait part d'une demande de surseoir à l'organisation du vote prévu ce jour, faute de quoi elles refuseraient de l'organiser ou elles appelleraient à rejeter la liste.

Mais également, une demande claire de "rééquilibrage" des candidats :

Plusieurs fédérations de Midi-Pyrénées nous ont alerté sur la nécessité d'un rééquilibrage entre les trois régions composant la circonscription Sud-Ouest, pour ce qui concerne les premières places de la liste.

Interrogé par Le Monde (article payant) le député Matthias Fekl, ne cache rien de son agacement :

Nous demander de valider une liste sans connaître l'identité de sa tête de liste, c'est du jamais-vu.

La principale perdante de la composition actuelle de la liste, la députée européenne sortante Françoise Castex, accompagne de son côté la fronde sur son compte twitter, où elle multiplie messages et rediffusions de messages de militants énervés :

Du rab sur le Lab

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