Tsonga et Depardieu, c'est différent. Lors du compte-rendu du conseil des ministres de ce 3 janvier, Najat Vallaud-Belkacem a été interpellée sur le cas de Jo-Wilfried Tsonga. Le tennisman a été décoré de l'ordre national du mérite deux jours plus tôt mais certains soulignent qu'il est domicilié en Suisse ... et le soupçonnent donc d'exil fiscal.
"Est-ce normal, moral ?", demande alors un journaliste à la porte-parole du gouvernement, faisant un parallèle avec les mots très durs de ministres et du Premier ministre à l'encontre de Gérard Depardieu, exilé fiscal assumé.
Pour Najat Vallaud-Belkacem, les deux cas n'ont rien à voir :
"D’abord il faut faire attention aux procès d’intentions. Il y a une différence à faire entre les gens qui partent s’installer quelque part parfois pour mobilité professionnelle– on en connait tous autour de nous – parfois pour des raisons personnelles.
Et puis les citoyens français qui crient haut et fort qu’ils s’exilent fiscalement pour éviter d’apporter leur contribution en ce période de crise.
"
Elle refuse donc de critiquer le lieu de vie du champion :
"A ma connaissance – mais vraiment à ma connaissance – Monsieur Tsonga ne fait pas partie de la deuxième catégorie donc je ne vois pas de motif de dénoncer un quelconque comportement.
"