Exil fiscal : Najat Vallaud-Belkacem ne veut pas comparer Depardieu et Tsonga

Publié à 15h39, le 03 janvier 2013 , Modifié à 15h53, le 03 janvier 2013

Exil fiscal : Najat Vallaud-Belkacem ne veut pas comparer Depardieu et Tsonga
Jo-Wilfried Tsonga, Najat Vallaud-Belkacem et Gérard Depardieu. (montage via Maxppp)

Tsonga et Depardieu, c'est différent. Lors du compte-rendu du conseil des ministres de ce 3 janvier, Najat Vallaud-Belkacem a été interpellée sur le cas de Jo-Wilfried Tsonga. Le tennisman a été décoré de l'ordre national du mérite deux jours plus tôt mais certains soulignent qu'il est domicilié en Suisse ... et le soupçonnent donc d'exil fiscal.

"Est-ce normal, moral ?", demande alors un journaliste à la porte-parole du gouvernement, faisant un parallèle avec les mots très durs de ministres et du Premier ministre   à l'encontre de Gérard Depardieu, exilé fiscal assumé.

Pour Najat Vallaud-Belkacem, les deux cas n'ont rien à voir :

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D’abord il faut faire attention aux procès d’intentions. Il y a une différence à faire entre les gens qui partent s’installer quelque part parfois pour mobilité professionnelle– on en connait tous autour de nous – parfois pour des raisons personnelles.

Et puis les citoyens français qui crient haut et fort qu’ils s’exilent fiscalement  pour éviter d’apporter leur contribution en ce période de crise.

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Elle refuse donc de critiquer le lieu de vie du champion :

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A ma connaissance – mais vraiment à ma connaissance – Monsieur Tsonga ne fait pas partie de la deuxième catégorie donc je ne vois pas de motif de dénoncer un quelconque comportement.

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Du rab sur le Lab

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