Le retour qui tombe à pic. Interrogée par BFMTV sur le départ de Gérard Depardieu en Belgique et sa proposition de "rendre son passeport français", Aurélie Filippetti a cité des contre-exemples.
Elle a ainsi profité de l'annonce, quelques minutes plus tôt, du retour de l'écrivain Michel Houellebecq en France :
Michel Houellebecq, lui, qui était installé en Irlande, va revenir en France. Ca veut bien dire que lui n’est pas effrayé non plus par la contribution qu’il devra verser.
Michel Houellebecq, devenu l'anti-Depardieu depuis l'annonce de son retour à l'AFP à 11h ce 16 décembre, précise qu'il revient pour des "raisons personnelles", parce qu'il souhaite que sa "langue quotidienne" soit de nouveau le français.
Aurélie Filippetti prend également l'exemple de Michel Sardou. Le chanteur s'est fait remarqué quelques jours plus tôt en fustigeant le départ de Gérard Depardieu et en se disant prêt à faire cet effort financier. La ministre de la Culture assure que ce type de réaction est majoritaire :
Dans le domaine de la culture, les grands artistes et les professionnels de la cultre ont fait preuve d’un sens de la responsabilité et de la citoyenneté exemplaire. Personne n’est venu me voir pour me dire : "On va partir". Ce comportement est tout à fait isolé en matière culturelle.
Il y a aussi des gens comme Michel Sardou qui a fait savoir que, même si ce n’était agréable pour personne de payer des impôts, il considérait cela comme un devoir patriote face à la crise.
La ministre de la Culture conclut enfin que l'annonce de Gérard Depardieu de rendre son passeport est "extrêmement grave" car "on ne peut pas mettre dans la balance la nationalité et le fait de payer plus d'impôts".