A moins d’une semaine du scrutin pour la présidence de l’UMP, le ton monte entre les deux candidats, qui craignent une triche du camp adverse. Dans Nice-Matin, François Fillon a critiqué son adversaire, coupable à ses yeux d’avoir entravé le bon déroulement de sa campagne.
Déjà, dans Nice-Matin, son directeur de campagne, Eric Ciotti, avait lancé l’offensive finale contre Jean-François Copé, dans la dernière ligne droite avant le vote des militants pour le futur président de l’UMP.
Dimanche 11 novembre, c’est François Fillon lui-même qui a enchaîné dans le quotidien régional, en réponse à l’interview de Jean-François Copé au JDD, dans laquelle il déclare craindre des fraudes :
Je n'ai pas lu le JDD, mais moi aussi j'attends un contrôle très strict de cette élection.
D'autant que j'ai eu la plus grande difficulté à mener campagne face à l'appareil...
En déclarant avoir "eu la plus grande difficulté à mener campagne face à l’appareil…", l’ancien Premier ministre dénonce directement, même s’il ne le cite pas, son adversaire, actuel secrétaire général de l’UMP et qu’il avait déjà accuser de "mener campagne avec les moyens du parti".
Relancé par le journaliste de Nice-Matin, François Fillon a préféré ne pas en rajouter et rester dans l’implicite, pourtant limpide :
Vous avez très bien compris ce que ça voulait dire.