Fillon renonce à Paris, cap sur 2017

Publié à 06h41, le 13 juin 2012 , Modifié à 09h07, le 13 juin 2012

Fillon renonce à Paris, cap sur 2017
François Fillon en congrès à Paris, le 21 novembre 2011 (Reuters)

"Même si, à Paris, je reçois un très bon accueil, [...] je préfère anticiper la future loi sur le cumul des mandats." Après s'être fait discret pendant cinq ans, François Fillon s'est lâché lors d'un déjeuner avec d'anciens journalistes qui l'avaient suivi à Matignon, rapporte le Canard enchaîné mercredi 13 juin.

Au programme, critiques de Nicolas Sarkozy et ambitions de l'ancien Premier ministre.

  1. Pas de municipales pour se concentrer sur 2017

    Sur lecanardenchaine.fr

    Le Canard enchaîné publie, mercredi 13 juin, un résumé du déjeuner organisé par François Fillon le 6 juin dernier, entretien où il était interdit aux journalistes "de prendre des notes".

    Qu'a dit le Premier ministre ?

    Sur sa carrière politique, François Fillon ne briguera pas la mairie de Paris en 2014 :

    Même si, à Paris, je reçois un très bon accueil, même si les vieilles me sautent au cou, je ne crois pas aux carrières à la Chirac.

    Et je préfère anticiper la future loi sur le cumul des mandats, à laquelle je suis plutôt favorable.

    En clair, décrypte l'hebdomadaire :

    Pas question d'être candidat aux minicipales : il préfère se concentrer sur la présidentielle de 2017. Et d'abord, cet automne, sur la conquête de la présidence de l'UMP.

    Sur le quinquennat Sarkozy, François Fillon pourrait en dire des tonnes, "de quoi écrire un best-seller", mais, loyal au président sortant, il a refusé les propositions des éditeurs pour le moment.

    En revanche, cela ne lui empêche pas les critiques. La fausse visite à Fukushima "parce que ça fait bien en meeting", les discours de Dakar et de Grenoble ou l'attaque contre les corps intermédiaires :

    Une vraie connerie !

    [Nicolas Sarkozy] n'était pas conscient du rejet dont il faisait l'objet pendant la campagne. Son équipe était repliée sur elle-même.

    Bonus : François Fillon raille les projets apolitiques de Nicolas Sarkozy :

    Je le vois mal faire des conférences à l'étranger, comme Clintin ou Blair, car, son problème, c'est son niveau d'anglais.

Du rab sur le Lab

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