Dans une interview controversée au Nouvel Observateur, Jean-François Copé essuie son amertume sur François Fillon. Pas une nouveauté pour le Premier ministre, désormais habitué à recevoir des coups de son propre camp. Le Lab fait l'inventaire.
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Pour Copé, Fillon n'est "qu'untel ou untel"
Même s'il dément avoir tenu de tels propos, Jean-François Copé s'en est violemment pris à François Fillon, dans un entretien à paraître jeudi dans le Nouvel Obs'.
Entre autres amabilités, le Premier ministre, à qui Rachida Dati a déclaré la guerre à Paris, est rabaissé au rang de "untel ou untel". Loin du respect que devrait inspirer le deuxième personnage de l'Etat...
EXTRAIT
Je n’avais aucune raison de désavouer Rachida Dati. Si je devais désavouer toutes les personnes de ma famille politique qui critiquent untel ou untel, je n’aurais pas fini.
Pour Sarkozy, un simple "collaborateur"
Au cours d'un déjeuner du chef de l'état avec des journalistes de la presse régionale le 21 août 2007, Nicolas Sarkozy a qualifié le Premier ministre de "collaborateur".
"Le Premier ministre est un collaborateur, le patron, c'est moi". La phrase est sèche, directe et ... gênante. Sarkozy l'a un temps reniée, mais Libération a confirmé les propos, rapporté par Bruno Dive, dans Sud Ouest. Un titre bien réducteur pour un Premier ministre, qui n'a pas beaucoup goûté cette promotion.
Un "conservateur parfait et bien coiffé" pour Borloo
Sur lefigaro.fr
Après avoir perdu la course à Matignon, et quitté le gouvernement, Jean-Louis Borloo a la langue amère à l’égard de François Fillon.
Lors du grand "diner républicain" qu’il organise en décembre 2010 pour le 105ème anniversaire de la loi sur la laïcité, l’ancien ministre de l’Ecologie ne mâche pas ses mots.
EXTRAIT
Oui, les conservateurs ont l'air raisonnable, sérieux. Ils sont parfaits et bien coiffés.
Un manque de "courage", d'après Boutin
Sur Europe 1
L'ancienne ministre du logement a mis en cause le courage du premier ministre après son éviction du gouvernement.
Sur Europe 1, Christine Boutin a affirmé que si elle avait le Premier ministre au téléphone le soir du remaniement, elle aurait souligné qu'il "aurait pu avoir le courage de l'appeler", "ça aurait été sympa", ajoute-t-elle. Alors qu'elle affirme dans le même entretien "l'admiration" qu'elle a pour Nicolas Sarkozy, c'est, comme souvent, le Premier ministre qui essuie l'amertume de ses ministres.
Selon Fadela Amara, c'est le "bourgeois de la Sarthe"
Sur leparisien.fr
Dans une interview au Parisien, Fadela Amara parlait du Premier ministre comme du "bourgeois de la Sarthe".
"Entre le notable bourgeois de la Sarthe et la banlieue, il y a une grande différence", expliquait Fadela Amara au Parisien, en novembre 2010. Des propos polémiques qu'elle a dû expliquer par la suite. La métaphore n'a pas plu à tout le monde à Matignon.