SOUS-TITRES - Dans une interview accordée au magazine Polka, spécialisé dans le photojournalisme, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, développait une vision très tranchée, de la mutation de la presse à l'heure du numérique.
Une semaine après la diffusion de ces propos, la ministre de la Culture assure, au Monde, considérer la presse en ligne comme étant "bien évidemment du journalisme", et explique surtout vouloir mettre à contribution les moteurs de recherche pour le financement de la presse.
"Je suis moi-même abonnée à certains sites d'information en ligne..."
Sur lemonde.fr
Une double caresse pour la presse en ligne.
Dans des propos rapportés par Le Monde, Aurélie Filippetti, détaille sa vision de l'évolution de la presse à l'heure numérique, une semaine après la polémique née de la diffusion d'une interview de la ministre de la Culture au magazine Polka, dans laquelle elle estimait que, "sur le net [...], rien n'est éditorialisé".
La première caresse, c'est la qualification qu'elle reconnaît à la presse en ligne toutes les caractéristiques de la presse :
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Je suis moi-même abonnée à certains sites d'information en ligne.
Bien évidemment, c'est du journalisme !
Quand je parlais de contenus non éditorialisés, je voulais parler de certaines plateformes qui se contentent de lister des dépêches AFP.
"La seconde s'adresse cette fois bien davantage aux éditeurs en ligne. La ministre de la Culture explique en effet qu'elle souhaite mettre à contribution les moteurs de recherche - sous-entendu : Google - sur le financement de la presse :
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Les principaux sites tapés sur les moteurs de recherche sont les journaux.
Il serait normal que ces moteurs de recherche contribuent à financer la vraie valeur ajoutée produite par les journaux.
Le travail éditorial est fait par la presse, pas par ces plateformes qui pourtant en tirent un profit commercial évident.
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