Fiscalité : Florent Pagny se voit comme un précurseur

Publié à 20h08, le 30 octobre 2013 , Modifié à 06h38, le 31 octobre 2013

Fiscalité : Florent Pagny se voit comme un précurseur
(Maxppp)

SAVOIR AIMER - Dans la famille des peoples qui s'expriment sur la vie politique, voici Florent Pagny. Le chanteur avait déjà chanté son problème avec la fiscalité avant d'être lui-même poursuivi pour fraude. Il revient dix ans après, sur l'Express.fr, pour entonner à nouveau le même refrain. 

Et Florent Pagny se voit comme un "précurseur" sur cette question :

Une chanson comme Ma Liberté de pensée, on disait tout avec de l'ironie, sans monter le ton, et en prenant du recul. C'est vrai que j'étais un précurseur avec ce qu'il se passe maintenant. 

"C'est juste stupide", "une connerie", tranche le chanteur qui considère que "ce sont de mauvais calculs". Lui prêche plutôt pour ce qu'il appelle un modèle allemand. 

Ils devraient réduire les taxes et les charges. Les gens consommeraient un peu plus et vivraient mieux. Il y en a une qui vient de se faire élire royalement, c'est Angela Merkel. Et son argument d'élection était de dire "je vais réduire les aides sociales et les gens vont aller travailler". Et l'Allemagne entière s'est levée pour dire "elle a raison". 

"Soyons un peu boche", conclut-il. Appelant à "diminuer le côté social, diminuer les impôts, les gens iraient plus travailler". 

De fait, le programme d'Angela Merkel mentionnait plutôt une augmentation des allocations familiales, un complément de retraites pour les parents d'enfants nés avant 1992 et la généralisation des salaires minimum.

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