Ecartée, l'idée d'Arnaud Montebourg. Le ministre du Redressement productif avait brandit la menace d'une "nationalisation temporaire" de Florange le 22 novembre ; Arnaud Montebourg estimait que si le sidérurgiste indien souhaitait vendre ses activités à la découpe, et non entièrement, l'Etat pouvait réfléchir à une prise de contrôle publique.
Le Premier ministre a écarté l'hypothèse de la nationalisation, lors d'une déclaration vendredi 30 novembre 2012, après trois jours de négociations.
Jean-Marc Ayrault a expliqué que le gouvernement a "écarté la nationalisation transitoire" au regard "des engagements" de Mittal, et a ajouté :
"L'Etat prendra autant que nécessaire des participations dans des entreprises stratégiques dont la survie serait en jeu, comme cela a été le cas avec Alstom.
"
Jean-Marc Ayrault a ensuite affirmé que les engagements qu'a pris ArcelorMittal dans l'accord trouvé avec le gouvernement étaient "inconditionnels" - pas de plan social, un investissement de 180 millions d'euros sur 5 ans notamment - et que l'Etat veillerait à ce qu'ils soient "respectés scrupuleusement".
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