UNE SEULE SOLUTION, LA NATIONALISATION - Libération, dans son éditon à paraître mardi 27 novembre et mise en ligne dans la soirée du lundi 26 décembre (lien payant) affirme que l'Elysée, dans le dossier Arcelor Mittal, envisage, à l'imagine du ministre du redressement productif Arnaud Montebourg, que la "nationalisation temporaire" du site de Florange soit une éventualité.
Le quotidien attribue ainsi les déclarations suivantes à l'Elysée :
Notre seul but est de sauver le site de Florange et de préserver l’emploi.
Alors, s’il faut en passer par une nationalisation temporaire pour permettre ensuite une revente à un repreneur, c’est une hypothèse ouverte.
Le quotidien raconte à quel point le ministre du Redressement productif s'est battu pour imposer cette idée de nationalisation temporaire, à coup de SMS en mode : "Me laissez pas seul sur la barricade", et livre également la solution à un petit point qui nous avait fortement intrigué, au Lab.
Ainsi, vendredi matin, à peine plus d'une heure après avoir expliqué, sur LCI, tout le mal qu'il pensait des nationalisations dans leur ensemble, le ministre du Travail, Michel Sapin, co-signait-t-il un communiqué de presse commun (PDF) avec Arnaud Montebourg pour expliquer que, dans le cas précis de Florange, la solution était peut-être, tout bien réfléchi, pas si inenvisageable que cela.
D'après Libération, c'est tout simplement ... l'Elysée, qui a prié Michel Sapin de monter au front :
Le ministre du Travail,Michel Sapin, lui, ne déborde pas d’enthousiasme. Il le dit sur LCI vendredi.
Mais l’Elysée lui demande de faire marche arrière et de rédiger un communiqué conjoint avec… Montebourg.
Depuis, l'idée est reprise, plus largement, par d'autres membres du gouvernement, à l'image de Delphine Batho, la ministre de l'Environnement, qui soutenait son collègue du gouvernement, Arnaud Montebourg, dans les colonnes du Parisien, dimanche ...