Présidence de l'Assemblée nationale : Forni jadis, Bartolone aujourd'hui

Publié à 12h41, le 27 juin 2012 , Modifié à 12h50, le 27 juin 2012

Présidence de l'Assemblée nationale : Forni jadis, Bartolone aujourd'hui
Claude Bartolone, en 2012, et Raymond Forni, en 2001. (Maxppp)

Notre éditorialiste Olivier Duhamel souligne que la présidence de l'Assemblée nationale est ouverte à une forme de diversité. 

  1. Bartolone, Forni : tous deux fils d'ouvriers immigrés et présidents de l'Assemblée nationale

    Claude Bartolone est le fils d'un ouvrier agricole italien, émigré en Tunisie pour fuir le régime fasciste de Mussolini. Il est venu en France avec ses parents en 1960, dans la cité Jean Jaurès au Pré-Saint Gervais. Et chacun a appris que sa professeur de français avait dissuadé ses parents de l'inscrire en CAP de mécanique afin de poursuivre des études générales. Le voici président de l'Assemblée nationale.

    Douze ans plutôt, un autre socialiste, Raymond Forni, accédait à la même fonction prestigieuse. Lui aussi était fils d'un ouvrier italien, ferblantier qui parcourait les rues de Belfort.

    D'aucuns regrettent qu'une femme ne soit pas devenue le quatrième personnage de l'Etat. Soit. Ils pourraient cependant se réjouir que puissent l'être des fils d'ouvriers immigrés.

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