C'est une petite confidence de François Fillon à ses proches, rapportée ce lundi 2 décembre, par Les Echos :
Ce n'est pas moi qui tourne, c'est le projecteur.
Voilà, selon le quotidien économique, comment l'ancien Premier ministre justifie la réception compliquée, dans l'opinion publique de sa sortie sur le Front national, pas nécessairement "moins sectaire" que le PS, ainsi que de son french-bashing, en Russie, aux côtés de Vladimir Poutine. Les Echos assure qu'après ces deux épisodes, François Fillon la joue à présent low profile, mais qu'il "se défend d'avoir voulu changer de stratégie", convoquant donc cette citation.
Les Echos ajoute ce regret formulé par François Fillon :
Les gens ne voient que l'extrémité de mes positions.
Au Lab, la première de ces citations, "Ce n'est pas moi qui tourne, c'est le projecteur", rappelle évidemment un autre homme politique.
Mais si, souvenez-vous ... un lointain prédécesseur de François Fillon ... Un certain Edgar Faure, président du conseil en 1952, puis de 1955 à 1956.
(capture d'écran - vidéo diffusée par France 3 à la mort d'Edgar Faure, accessible sur l'INA)
Edgar Faure, donc, exprimait à peu près la même idée à ceux qui lui reprochaient son popsitionnement politique un peu fluctuant, mais le disait plus directement :
Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent.