"On n'avait même pas le droit de citer ce jugement. Ceux qui l'ont fait n'auraient pas dû" : Le Figaro publie ce lundi 14 mai cette citation, attribuée au nouveau chef de l'Etat, qui, assure le quotidien, a commenté, devant quelques journalistes, ce vendredi 11 mai, la "boule puante" rappelant la condamnation, en 1997, de Jean-Marc Ayrault, à six mois de prison avec sursis.
Coups bas et intox "à plein régime"
"On n'avait même pas le droit de citer ce jugement. Ceux qui l'ont fait n'auraient pas dû", s'agaçait vendredi François Hollande auprès de quelques journalistes.
Lundi 14 mai, le Figaro revient sur la frénésie parmi les socialistes à l'approche de la nomination prochaine du Premier ministre et des membres du nouveau gouvernement.
Impatience, mais aussi "coups bas et intox""à plein régime" relève le quotidien, citant notamment le maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, dont l'éventuelle nomination à Matignon lui a valu la semaine dernière de voir resurgir une boule puante sur une condamnation à six mois de prison avec sursis en 1997 (à relire surLe Lab).
Les polémiques, destinées à destabiliser la "République irréprochable" de François Hollande, sont efficaces. Le Figaro rapporte quelques chamboulements pour les premiers ministrables, avec l'apparition de Michel Sapin, "le seul à ne poser aucun problème" au nouveau président :
«Il y en a un qui est sorti de ce casting, c'est Michel Sapin» s'étonne un proche de Hollande.
Ami du président élu, le nom de Sapin était jusqu'alors plutôt cité pour Bercy.