François Hollande reprend l'exercice du off aux journalistes, qu'il affectionnait tant pendant sa campagne. Le 14 janvier, à l'issue de la conférence de presse présidentielle, une vingtaine de journalistes étaient reçus par Aquilino Morelle, conseiller du chef de l'Etat. Un apéritif (gin tonic, mojitos, et jus de pamplemousse, s'il vous plaît) auquel François Hollande s'invitera quelques minutes.
C'est le journaliste du Monde Thomas Wieder qui raconte la scène. Aussi peu disert sur sa vie privée, le chef de l'Etat n'en reste pas moins compréhensif à l'égard des journalistes ayant mis les pieds dans le plat: les questions sur sa vie privées "devaient être posées comme elle l'ont été" selon le chef de l'Etat.
Mais c'est sur les critiques quant à sa sécurité que François Hollande se défend le plus vivement. Qualifié "d'ado atardé" par Manuel Valls lui-même si l'on en croit le Canard enchaîné ? Pas du tout, selon François Hollande, qui use alors d'un comparatif avec son prédécesseur pour se dédouaner des critiques.
Voilà ce qu'écrit Le Monde :
S'agissant de sa vie privée, on le sent surtout désireux de balayer l'idée selon laquelle il aurait pris des risques en sortant du palais présidentiel accompagné d'un service de sécurité allégé.
Pour lui, la question ne se pose pas. En tout cas pas davantage qu'elle ne se posait à Nicolas Sarkozy, quand celui-ci 'faisait son jogging autour de l'Elysée'.