VRP - Comme le déplorait le ministre des relations avec le Parlement, Alain Vidalies – "c’est une mauvaise nouvelle" - le Brésil n’achètera pas de Rafales. "Le Brésil n’était pas la cible prioritaire", avait alors déminé Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, sur Europe 1.
Alors, comme Nicolas Sarkozy avant lui, François Hollande est entré dans la danse pour se faire VRP de l’avion de combat produit par Dassault. Et, s’il a l’Inde dans son viseur comme acheteur potentiel, le chef de l’Etat peut nourrir également de l’espoir avec les Emirats Arabes Unis qui ont décidé de ne pas donner suite aux discussions portant sur l’achat d’Eurofighter , un concurrent direct du Rafale.
Lors de sa conférence de presse post-sommet Européen, à Bruxelles ce vendredi 20 décembre, François Hollande n’a pas voulu verser dans l’optimisme béat :
"J’ai appris que les Emirats avaient écarté une option par rapport à un achat d’un avion de combat. Ce n’est pas parce que l’Eurofighter aurait été mis de côté que pour autant le Rafale aurait été choisi. Il y a encore d’autres offres. Je ne peux pas préjuger.
"
Pour autant, le chef de l’Etat en a profité pour vanter les mérites de l’appareil militaire français, tout en se défendant de confusion des genres :
"C’est vrai que le Rafale est un bon avion. Sans doute le meilleur. Et qui suppose que je le défende chaque fois que je peux et que l’entreprise Dassault fasse en sorte de proposer les meilleures conditions pour qu’il puisse être acheté. Mais il y a une séparation dans les rôles.
"