François Hollande et Julie Gayet : Jean-Christophe Cambadélis invoque (lui aussi) les quatre mariages de Gerhard Schröder

Publié à 08h09, le 13 janvier 2014 , Modifié à 09h42, le 13 janvier 2014

François Hollande et Julie Gayet : Jean-Christophe Cambadélis invoque (lui aussi) les quatre mariages de Gerhard Schröder
Jean-Christophe Cambadélis sur i>Télé le 13 janvier 2014 (image i>Télé).

Pas mal, cet argument ! C'est sans doute ce que s'est dit Jean-Christophe Cambadélis le 12 janvier au soir en écoutant Martin Schulz sur France Inter. Interrogé sur la une de Closer consacrée à François Hollande et l'actrice Julie Gayet, le président allemand du Parlement européen a fait remarquer :

Gerhard Schröder [chancelier social -démocrate de 1998 à 2005, Ndlr] s'est marié quatre fois, aussi pendant son mandat de chancelier. Je ne crois pas que cela a influencé la politique ni allemande ni européenne

Un argument repris à son compte par le député socialiste de Paris ce 13 janvier sur i>Télé. Estimant que Jean-François Copé s'est montré "petit" sur le sujet en déclarant que ces révélations atteignaient "profondément la fonction présidentielle", Jean-Christope Cambadélis ajoute, dans un parfait Schulz style :

Monsieur Schröder s'est marié quatre fois, dont deux fois alors qu'il était Premier ministre. Et ça n'a pas empêché l'Allemagne, dont il nous rabat les oreilles, d'être dans la situation dans laquelle est aujourd'hui.

Problème : l'argument est peut-être séduisant, mais Martin Schulz comme Jean-Christophe Cambadélis se trompent dans les dates.

Si le chancelier Schröder a bien divorcé trois fois - pour quatre mariages - ces séparations se sont toutes déroulées avant son élection comme 7e chancelier fédéral allemand. La dernière a eu lieu en 1997 (pour une prise de fonction en octobre 1998).

L'un de ses divorces a en revanche été prononcé lorsqu'il était ministre-président de Basse-Saxe, au niveau régional. Un second a eu lieu lorsqu'il était député de Basse-Saxe.

[Edit 9h30 avec précision de l'erreur sur les dates de Martin Schulz et Jean-Christophe Cambadélis. Merci à @FredHappe]

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