"La crise n'a pas entamé l'esprit positif de François Hollande". C'est ce qu'écrivent Raphaëlle Bacqué et Françoise Fressoz dans les colonnes du Monde. Dans un long récit, le chef de l'Etat se défend d'avoir sous-estimé la gravité de la crise.
Mais pour la première fois, il évoque, entre autres scénarios, le plus dur possible. Ce qu'il appelle le "scenario noir" :
Il peut aussi y avoir un scénario noir, celui de la récession. Le rôle du chef de l'Etat c'est de préparer toutes les hypothèses.
C'est une des premières fois que le président de la République évoque les possibilités les plus pessimistes. La communication élyséenne est plutôt marquée par l'affichage d'un optimisme certain et la croyance en un scénario plus rose :
Je pense qu'il est possible de voir une reprise au deuxième semestre 2013 et le début de l'inversion de la courbe du chômage.
Un optimisme clairement affirmé :
Nous en sommes à la troisième année de crise. La reprise va arriver, c'est une question de cycle.
Libération exposait déjà, le 19 septembre, cet espoir élyséen. Les deux possibilités existent et sont envisagées, mais pas question de communiquer sur la plus noire :
Mais dans sa communication, le chef de l’Etat a exclu l’idée de trop dramatiser la situation pour créer un «choc de confiance» dans le pays.