François Hollande invite Jamel Debbouze à l'Elysée pour une battle de blagounettes

Publié à 21h57, le 12 juin 2013 , Modifié à 22h30, le 12 juin 2013

François Hollande invite Jamel Debbouze à l'Elysée pour une battle de blagounettes
François Hollande et Jamel Debbouze, à l'Élysée, mercredi 12 juin. (Capture d'écran)

Le Jamel Comedy Club pourrait accueillir un nouveau pensionnaire. Un homme, réputé pour son humour, qui travaille à l'Élysée. François Hollande recevait ce mercredi 12 juin Jamel Debbouze pour remettre le prix de l'audace artistique et culturelle.

Et, après s'être fait la bise devant les objectifs, les deux hommes se sont livrés à un festival de blagounettes.

"Je suis très impressionné par l'Elysée, Pompidou, De Gaulle, la France quoi", commence l'un des hommes préférés des Français en remerciant le chef de l'État.

Puis Jamel Debbouze fait un compliment à François Hollande, en forme de pique à Nicolas Sarkozy : 

J'en profite pour vous dire que la France, c'est mieux à vivre sous votre présidence.

C'est mieux que sous votre prédécesseur, Joe Dalton qui était quand même très énervé lui, pour le coup. 

Une référence au petit hargneux qui n'arrive pas à abattre Lucky Luke, déjà utilisée par l'humoriste, sur Europe 1, en décembre 2012.

#L'ANECDOTE POUR SE CHAUFFER

François Hollande prend à son tour la parole après avoir remis le prix de l'audace artistique et culturelle et indique qu'il a déjà croisé le comédien dans les couloirs du palais de l'Élysée, en glissant, au passage, une référence à la réduction du train de vie de l'État: 

Le président Debbouze fait comme s'il ne connaissait pas les lieux, ce qui n'est pas exact  car il y a quelques mois, j'étais donc tout à fait légitimement dans cette maison car le suffrage universel m'en avait donné la légitimité quand je vois un autre président arriver.

Pas l'ancien président. Pas le futur. Non.

Jamel Debbouze qui venait tourner un film [dont le Lab vous parlait début mai] qui porte sur un évènement important de notre histoire,qui est la marche des beurs en 1983 et il s'était installé en grand équipage avec des huissiers -des comédiens, pas des vrais comme aujourd'hui-  des responsables de cabinets, des ministres, et tout cela ici même.

Et des voitures, de l'époque. Très différentes d'aujourd'hui. Aujourd'hui elles sont beaucoup plus petites, on a fait des économies.

#LA COMPLICITÉ

"Et donc ici, Jamel Debbouze est chez lui. Mais, enfin, il ne faut pas que je le dise trop souvent parce qu'il va finir par revenir", lance François Hollande, tout sourire. 

Jamel Debbouze, en riant : "Vous permettez que j'appelle quelqu'un ?".

#L'ÉNA = TRAPPES

Clou du spectacle, le chef de l'État se lance dans un surprenant parallèle entre l'ENA - qu'il a fréquenté entre 1978 et 1980 - et l'école fréquentée par Jamel Debbouze dans les Yvelines : 

Moi je suis allé dans son collège [...]. Ce collège de Trappes, il a permis à Jamel d'avoir cette carrière mais à d'autres aussi.

Car maintenant à chaque fois que je vois un artiste, je lui dit "vous êtes de Trappes : " vous, vous étiez au collège.

Même ceux qui ne sont pas passés au collège, ils disent, "c'est comme pour l'ENA, moi, j'ai fait le collège de Trappes. Et donc, je mérite d'être soutenu." 

Un échange à voir dans la vidéo ci-dessous, isolée par FTVI: 

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