François Hollande, le candidat de la défaite ?

Publié à 16h12, le 22 février 2012 , Modifié à 16h46, le 22 février 2012

François Hollande, le candidat de la défaite ?
Laurent Fabius, François Hollande le 15/02/2012 à Alizay (Maxppp).

Le bloggueur Hashtable s’est fendu d’un billet fort original sur François Hollande.

L’hypothèse avancée est la suivante : et si le favori des sondages était là pour perdre ?

  1. François Hollande ou la stratégie de l’échec

    Sur Hashtable

    Dans son billet, Hashtable n’y va pas de main morte avec François Hollande. Dans le cas de figure où le candidat socialiste serait élu, voici quelle serait sa manière d’être :

    Hollande élu, c’est un nouvel énarque à la tête du pays, comme le fut Jacques Chirac. C’est donc la même puissance intellectuelle au service d’une paperasserie de combats (…). Mais c’est surtout une capacité hors du commun à éviter tout effort personnel, tout avis tranché, toute opinion qui pourrait représenter un risque quelconque de polémique.

    Il passe également en revue ses "amis" politiques :

    Il ne faut pas perdre de vue que ses "amis" socialistes sont, comme bien souvent à ce niveau politique, de parfaits hypocrites qui n’hésiteront pas une seconde à lui planter de multiples poignards dans le dos s’il venait à les oublier lorsqu’il s’agira de distribuer les hochets, maroquins et autres privilèges avec voitures ronflantes et chauffeurs en livrée.

    Vient ensuite une idée de conspiration du Parti socialiste contre François Hollande, décrit comme un candidat qui "n’a été désigné candidat que pour perdre". Il pense qu’une victoire de Nicolas Sarkozy n’est pas impossible.

    En effet, si Sarkozy se fait élire (et statistiquement, ce n’est pas impossible), tout indique, au vu de la médiocrité des élus UMP qui se trouvent derrière l’actuel président, que les législatives accoucheront d’un parlement à gauche. Autrement dit, Sarkozy n’a qu’une chance infime de présider autrement qu’en cohabitation.

    Un billet crédible ou farfelu ? Le Lab vous laisse débattre.

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