François Hollande, le président qui "annule" une augmentation de la CSG seulement évoquée par des fuites dans la presse

Publié à 22h28, le 15 septembre 2013 , Modifié à 10h33, le 16 septembre 2013

François Hollande, le président qui "annule" une augmentation de la CSG seulement évoquée par des fuites dans la presse
Claire Chazal et François Hollande (capture TF1).

Annuler. Verbe transitif. Du latin ecclésiastique adnullare. Un verbe employé ce dimanche 15 septembre par François Hollande concernant une augmentation de la CSG...qui n'était qu'une simple piste de travail de son gouvernement.  

La CSG, contribution sociale généralisée, est un impôt pour financer la protection sociale. De nombreuses fuites dans la presse (à lire iciici ou ) assuraient, tout l'été, que le gouvernement réfléchissait à l'option d'un relèvement de la CSG pour financer les retraites comme le proposaient la Cour des Comptes et le rapport Moreau.

Mais, au final, Jean-Marc Ayrault a annoncé mercredi 11 septembre à la sortie du Conseil des ministres qu'il n'y aurait  "pas d'augmentation de la CSG".

Invité de TF1 ce dimanche soir, le chef de l'État commence par indiquer qu'il "a évité qu'il y ait une mise en cause des allocations familiales parce que certains disaient on peut plafonner les allocations familiales. J'ai dit non".

Puis il lâche : 

J'ai annulé aussi une augmentation de la CSG qui était annoncée. La presse en faisait écho. 

"En 2014, nous aurions pu poursuivre dans cette trajectoire d'augmenter les impôts. Qu'est-ce que j'ai décidé ? De faire d'abord des économies", a-t-il expliqué.

Cet étrange emploi du verbe "annuler" pour une mesure qui n'était pas en vigueur n'a pas échappé non plus à l'ancien ministre Benoist Apparu :

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