NE PARS PAS BRIGITTE - François Hollande a entendu Brigitte Bardot. La star menaçait de s'exiler en Russie si le président ne graciait pas Baby et Népal, les éléphantes de Lyon, potentiellement tuberculeuse, menacées d'euthanasie.
Le chef de l'État a certes mis un peu de temps à lui répondre mais il lui a envoyé mercredi 9 janvier une lettre, rendue publique sur le site de la Fondation Brigitte Bardot, ce lundi 14 janvier.
J'ai demandé au ministre de l'Agriculture M. Stéphane Le Foll d’approfondir les éléments de diagnostic sur l'état sanitaire des animaux et sur la réalité des traitements disponibles en cas d'atteinte par la tuberculose, sur la base notamment des éléments que lui communiquera votre Fondation
écrit François Hollande.
Avant de signer le texte dactylographié qui détaille les "préoccupations" de la star qu'il a "bien relevé" concernant les pachydermes du Cirque Pinder en pension au Parc de la Tête d'Or à Lyon, le président ajoute, de sa main :
Je suis attentif à cette question et je tiendrai informée votre Fondation.
Un pourvoi a été déposé au Conseil d’État par les avocats du cirque Pinder pour demander la suspension de l'euthanasie, décidée par la préfecture, selon laquelle les deux pachydermes sont atteints de tuberculose.
Début janvier, le cabinet de François Hollande avait indiqué à Brigitte Bardot - qui "ne supporte plus la France" - que l'exécutif laissait la justice suivre son cours sur ce dossier.
"Il n'appartient plus au gouvernement d'intervenir dans le déroulement de la procédure judiciaire en cours" estimait ainsi la directrice de cabinet du président de la République dans un courrier du 2 janvier destiné au dirigeant du cirque Pinder.
Depuis, Brigitte Bardot a menacé de rejoindre Gérard Depardieu...