L'Élysée a reçu la lettre de Brigitte Bardot, François Hollande ne l'a pas encore lue

Publié à 20h16, le 05 janvier 2013 , Modifié à 20h33, le 05 janvier 2013

L'Élysée a reçu la lettre de Brigitte Bardot, François Hollande ne l'a pas encore lue
Brigitte Bardot, François Hollande, Baby et Népal. (MaxPPP)

PATIENCE BRIGITTE - L'Élysée a bien reçu la lettre de Brigitte Bardot demandant la grâce de deux éléphantes. Mais le président n'a pas encore eu le temps d'en prendre connaissance fait savoir l'Élysée au Lab ce samedi 5 janvier.

La star a envoyé mercredi 2 janvier une missive à François Hollande pour demander la grâce de Baby et Népal, deux éléphantes potentiellement tuberculeuses sur le point d'être euthanasiées à Lyon.

Une demande appuyée par une interview à Nice Matin, ce samedi, dans laquelle elle indique qu'elle ne "supporte plus" la France et menace, comme Gérard Depardieu, de s'exiler en Russie si François Hollande n'accède pas à sa demande.

Celle qui "sans [se] vanter" se dit "consciente de [son] statut d’icône la plus reconnue dans le monde après la Tour Eiffel" se fait même menaçante :

Si on euthanasie Baby et Népal, il va y avoir un drame. Je suis capable de tout !

Mais François Hollande a-t-il seulement pris connaissance de cette lettre ? La réponse, officielle, obtenue par Le Lab, est non.

Interrogé par Le Lab, un conseiller du chef de l'État indique que "la lettre est arrivée hier, vendredi. Elle nous est parvenue comme n'importe quelle lettre, dans la masse de courrier quotidien et n'était pas adressée au secrétariat particulier du président ce qui a allongé le temps de traitement".

Ce conseiller ajoute : 

François Hollande, en déplacement ce samedi, n'a donc pas encore pu en prendre connaissance.

Il pourra le faire lundi ou mardi.

Un peu comme la lettre de Cécile Duflot à l'archevêché de Paris, les journalistes ont eu connaissance de ce document bien avant son destinataire.

Quant au sort des éléphantes :

Vendredi 20 décembre, le juge des référés du tribunal administratif de Lyon, saisi par le propriétaire des éléphantes, avait donné raison au préfet, qui avait ordonné par un arrêté du 11 décembre l'euthanasie des deux pachydermes, après le décès par tuberculose d'une troisième éléphante.

Leur propriétaire, Gilbert Edelstein, directeur du cirque Pinder, a aussitôt annoncé qu'il avait déposé un recours en cassation contre cette ordonnance, devant le Conseil d'Etat.

A lire aussi sur Le Lab :

> Deux ministres ironisent

> Euthanasie : Jean Leonetti fait un parallèle entre humains et éléphants

> Le tweet de Nora Berra recommandant plutôt d'euthanasier les éléphants du PS

> Tauromachie : Quand Brigitte Bardot demande la démission de Manuel Valls

Du rab sur le Lab

PlusPlus