François Hollande se borne à évoquer "plusieurs pistes" de pays auteurs de la cyber-attaque de mai 2012

Publié à 15h18, le 25 octobre 2013 , Modifié à 15h20, le 25 octobre 2013

François Hollande se borne à évoquer "plusieurs pistes" de pays auteurs de la cyber-attaque de mai 2012
Capture BFM TV.

Etats-Unis, Israël, quel pays a voulu espionner l'Elysée ? Interrogé en marge du sommet européen ce 25 octobre, François Hollande est invité à réagir sur les informations publiées par Le Monde (article abonnés), selon lesquelles les services secrets français soupçonnent la NSA d'être derrière la cyber-attaque de mai 2012.

Mais François Hollande n'a rien voulu divulguer des informations sur le sujet. Lorsque le journaliste de l'AFP lui demande si la France penche plutôt vers les Etats-Unis ou Israël, le chef de l'Etat reste très évasif :

'Le Monde'évoque à partir des documents qui sont à sa disposition plusieurs pistes. Et nous aussi nous avons plusieurs pistes. Voilà.

François Hollande reste donc prudent sur le sujet et brouille volontiers les cartes. Il confirme que les services secrets français ont pris contact avec les Etats-Unis :

Qu'est-ce que nous avons fait ? Nous avons conduit toutes les investigations pour connaître les auteurs de cette cyber-attaque. D'où les contacts qui ont été pris notamment avec la NSA par nos services.

Sans pour autant clairement les accuser d'être les auteurs de l'attaque. Sans non plus évoquer le Mossad, les services secrets israéliens, également évoqués par Le Monde. François Hollande se borne à assurer que la cyber-protection a été renforcée :

Bien sur que nous avons réagi aussi en sécurisant davantage et en empêchant d'ailleurs cette attaque de connaître ces résultats. C'est à dire, elle n'a pas eu d'effet.

Donc nous avons encore renforcé les moyens. Enfin je rappelle que dans la loi de programmation militaire, la cyber-sécurité a été retenue comme une priorité.

Du rab sur le Lab

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