François Hollande sur France 2 : ces ministres VRP

Publié à 21h48, le 28 mars 2013 , Modifié à 23h00, le 28 mars 2013

François Hollande sur France 2 : ces ministres VRP
Pierre Moscovici, sur France 2, le 28 mars (capture d'écran)

SERVICE APRES-VENTE - Une intervention du président de la République, c'est aussi la nécessité d'accompagner la parole du chef de l'Etat pour les membres du gouvernement, priés de faire le service après-vente, sur les plateaux télés. 

Le Lab recense les prises de paroles des bons élèves du hollandisme : 

Pierre Moscovici, intervenant sur France 2 :

Le ministre de l'Economie et des finances répète l'engagement d'une stabilité fiscale : "Nous voulons que les prélèvements obligatoires connaissent une stabilité", énonce-t-il.

Relancé sur la promesse "d'inverser la courbe du chômage", Pierre Moscovici met en avant "les instruments de la politique de l'emploi", ainsi que les mesures prises pour relancer la croissance.

Sur BFM TV, Najat Vallaud-Belkacem face à Benoist Apparu et Jean-Louis Borloo 

Najat Vallaud-Belkacem défend face à l'ancien ministre Benoist Apparu, en plateau, et Jean-Louis Borloo, en duplex, les annonces du gouvernement. 

La ministre s'écharpe particulièrement avec le patron de l'UDI, qui reproche à l'exécutif d'être un "gouvernement du quartier latin", allant jusqu'à les qualifier de "péquenauds". Et attaque particulièrement sur les services à la personne, dénonçant l'idée d'interdire une semaine inférieure à 24 heures travaillées. 

Réponse signée NVB :

L'idée que l'on fixe un seuil minimal du travail à temps partiel est un très beau progrès.

Aujourd'hui l'une des sources de précarité c'est précisement ce temps partiel, dont certains usent et abusent. Avoir un temps partiel cela signifie souvent avoir une rémunération partielle. 

 
Benoit Hamon, sur BFM TV, accuse l'Union européenne d'être trop lente. 
 

 
 
Sur BFM TV, Benoît Hamon a essayé de justifier l'attitude du gouvernement face à l'impatience des Français. Les résultats ne viennent pas ? C'est de la faute de l'Europe, indique le ministre délégué à l'Economie sociale et solidaire : 

On n'est pas seul, on est 27 dans l'Union européenne, c'est beaucoup trop long, oui …  c'est très compliqué de faire marcher l'agenda européen. Il a raison de le dire. L'Europe va devoir aller plus vite.

 
Le ministre a également réagi aux multiples critiques du dirigeant du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, dont il se demande s'il n'essaie pas de parier sur l'échec du gouvernement :

C'est normal qu'il y ait du débat, il y en a dans la majorité, dans l'opposition. Aujourd'hui JLM est clairement dans une forme d'opposition à la gauche, et on peut se demander si sa stratégie n'est pas de faire échec à la gauche.

Du rab sur le Lab

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